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Citation de Alfaric


Quand le pétrole, le charbon, toutes ces ressources encore accessibles ont commencé à manquer, l’homme s’est mis à fracturer le sol. Il a fissuré les couches profondes de la terre, y a injecté des cocktails délétères pour exploiter jusqu’aux dernières particules de gaz de schistes. C’est là que la terre a commencé à mourir. Que le sol a dépéri peu à peu, que se sont creusés les premières Fissures. Mais l’homme n’a pas voulu voir tout de suite ce qui lui arrivait.
Alors la Nature s’est révoltée. Oh, pas d’un coup. Pas dans un grand chambard général, pas comme dans les films-catastrophes étranges et exagérés qui se multipliaient autour de 2012. L’Apocalypse n’a pas eu lieu dans une immense explosion, une déflagration réduisant à néant, en quelques années une civilisation entière. Non, le monde a mis du temps à mourir. C’est ça que l’homme n’a pas compris. Mais peu à peu les tempêtes sont devenues plus violentes. Les océans montaient, en Asie l’eau saumâtre empoisonnaient les rizières. Dans les pays du Nord, certains hivers, le froid polaire descendait jusqu’aux grandes métropoles, qui jusque-là n’avaient connu que des climats tempérés. Dans les déserts du Sud, l’Harmattan, le vent des djinns, ensevelissaient les cités sous le sable, et ceux qui le respiraient se débattaient en pleine rue, pris de démence, ou sombraient en catatonie.
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