Lorsque le calme était total, lentement, à contre-jour, je savourais de voir mon ombre effleurer ces petits corps immobiles et sans défense sous le regard de mes collègues et de certains parents qui, à travers la vitre, en venaient à oublier la silhouette des usines aux fumées mortifères. Ils ne s’attachaient qu’à la sérénité de l’instant sans percevoir ce que moi je voyais : un alignement de petits cadavres sur lesquels je régnais.