Pas de doute, le steampunk est métatextuel. C'est-à-dire qu'il incorpore explicitement, cite, reprend, adapte ou déforme d'autres œuvres de l’imaginaire populaire. Revisiter le passé grâce à ses romans, par le biais d'une forme également romanesque, offre de nombreuses possibilités. Par exemple, il est permis de placer dans une parfaite perspective référentielle, en explorant des œuvres de grands classiques du XIXe, de Verne à Wells, de Dickens à Poe, de Shelley à Stocker. Résultat, on lit le steampunk en redécouvrant le patrimoine de la fiction populaire en même temps qu'il est réinventé par les auteurs contemporains.