Comme bien on pense, avec les douze sous par jour
que gagnaient les ouvriers de terre en ce temps-là, il
avait peine à entretenir le pain à ses drôles, car le
seigle était cher alors, et la baillarge et le méteil.
De blé froment il n’en fallait pas parler, on n’en
mangeait que dans les bonnes maisons.
Pour le reste, les drôles de Jansou étaient à la charité, habillés de morceaux de vieilles hardes toutes rapetassées, de mauvaises culottes en guenilles percées à montrer la peau, et tenues sur l’épaule par un bout de corde. Avec ça, les pieds nus toute l’année, et couchant dans un coin de la cahute sur une mauvaise paillasse bourrée de fougères.