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4.3/5 (sur 22 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) le : 03/09/1994
Biographie :

Eva Orbelune écrit depuis son plus jeune âge. Bercée depuis l'enfance dans des mondes fabuleux, elle est passionnée par la fantasy et, plus largement, par les genres de l'imaginaire. L'évolution des personnages, la quête de soi, les liens qui se tissent sont des thématiques récurrentes de ses romans.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Aydan ferma les yeux sous le coup de l’émotion. Et, d’instinct, Yaellin s’approcha, grimpa sur le lit et se serra contre lui.
— Yaellin…
Un sourire étira les lèvres de l’adolescent quand il perçut toute l’affection contenue dans son prénom.
Un frémissement. Là, à la périphérie de son esprit. Léger, subtil. Wyll se rapprochait de la conscience, l’étau du néant desserrait sa prise. Yaellin tressaillit de manière infime.
— Yaellin ?
— Je crois que Wyll se réveille, doucement, répondit l’adolescent.
Pas de surprise ou de question. Maëllis et Aydan se doutent déjà de la connexion profonde qui nous lie, Wyll et moi, pensa Yaellin sans se dégager de l’étreinte d’Aydan. En fait, il s’y sentait bien. À sa place.
— Puisque tu es en si bonne compagnie, je vais préparer de la soupe, lança Maëllis alors qu’elle passait déjà la porte.
Elle referma délicatement le battant derrière elle.
La respiration d’Aydan ralentit ; il somnolait, bercé par la présence de Yaellin. Et la réciproque était vraie, car les paupières du garçon s’alourdirent. Le sommeil effleura ses bras, ses jambes, sa peau, caressa ses muscles puis emprisonna son esprit de torpeur.
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Une odeur de fumée s’insinue dans mon rêve, subtile. Le salon de mon enfance apparaît autour de moi et, derrière la vitre noircie de suie du poêle à bois, je distingue les flammes. J’approche les mains tout en restant à bonne distance pour profiter de cette douce chaleur. Elle me rappelle les soirées froides en famille, blottis les uns contre les autres sur le canapé devant l’âtre à regarder des films. Le feu contenu ne m’effraie pas, mais je crains le feu libre et sauvage – celui qui consume.
L’odeur se renforce. La porte du poêle est désormais béante et laisse s’échapper une fumée épaisse. Je suffoque, piégée dans mon immobilisme. Mes poumons refusent de se remplir, mon corps est tétanisé.
Le décor s’écroule autour de moi.
Je m’éveille en toussant, empêtrée dans mes draps. Des larmes perlent au coin de mes yeux brûlants. Je cligne des paupières, le souffle court. Je n’y vois rien : la nuit s’est vêtue de brouillard. Il rampe sur mon lit et masque la lueur de l’éclairage public au-dehors.
— Aurélien ! m’écrié-je entre deux quintes de toux.
Ce n’est pas du brouillard.
Ce n’était pas qu’un rêve.
Notre appartement brûle et tout l’immeuble avec lui.
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(Arthur, extrait lettre #4) Ce qu'on sait d'une personne est fait de petits riens qui, mis bout à bout, forment une personnalité. On ne se rend pas toujours compte de la valeur de certains de ces petits riens. J'aurais voulu avoir plus de petits riens à propos de mon grand-père. Je vis sur son bateau, presque hanté par l'écho de sa présence, sans y associer aucun souvenir. Cette éraflure sur le bois, d'où vient-elle ? Quelle est son histoire ? Et les dessins d'enfants dans un tiroir ? On passe bien souvent à côté d'un détail, d'un choix de mot, d'un geste machinal qui sont pourtant indicateurs (voire -même- révélateurs (oui, il m'arrive de faire une parenthèse dans une parenthèse et il m'arrive aussi de faire des ratures. En l'occurrence, j'ai beau savoir que voire même est un pléonasme, il est tellement courant dans l'usage que c'est au moment où je l'écris/dis que je me rends compte de mon erreur.))
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(Luc, extrait lettre #1) La détresse est-elle si facilement maquillée que personne ne la détecte alors qu'elle crie si fort ? Je hurle et personne ne m'entend. Je pourrais sauter sans que personne ne plonge pour me repêcher. Détourneraient-ils les yeux, tous ces gens ? Ceux qui voient sans voir et croient savoir mieux que personne. Ceux qui ont des vies bien rangées, des aspirations bien comme il faut, si nettes que rien ne dépasse. Rien ne surnage sur leur horizon : pas de nuage, pas de tourmente, pas de plastique accroché d'écumes et d'algues.
Moi je suis écorché. Dans ma chair et dans mon sang, dans mon cœur et dans ma tête. Si écorché que je pourrais écrire avec mon sang, me vider de mes maux à l'encre rouge.
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Il faut bien que nous ayons un pouvoir qui nous distingue quand la société faut tout pour nous restreindre à n'être que des femmes, des épouses, des mères ou des soeurs.
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— Je ne sais pas...
— Si tu sais. Tu te débats avec de vains questionnements. Demande-lui.
— À qui ? questionna Yaellin, peu sûr de comprendre à qui Xhentos faisait référence.
— À l'Autre, pose-lui la question qui t'assaille.
— Comment tu sais ?
— Elle me hantait moi aussi, parfois encore d'ailleurs.
Pourquoi ?
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