Correspondance a été pour moi un voyage intense de deux heures, une immersion dans un univers et une ambiance qui m'ont touchée, qui m'ont fait rire et qui m'ont fait sourire. Je me suis sentie bien pendant ma lecture. J'ai dévoré chaque page, chaque lettre. J'ai ri, j'ai souri, j'ai eu les yeux brillants, le coeur rempli, le manque quand est venue l'heure de terminer ma lecture. de ma lecture de
Correspondance, je retiens le bonheur qu'elle m'a procuré, mais je retiens aussi (voire surtout, parce que si j'ai ressenti ce bonheur, ça leur était directement lié) les personnages. Leur caractérisation d'abord, qui m'a frappée dès le départ : ce ne sont “que” des lettres, pourtant on devine les contours d'Arthur et Luc dès leurs premières phrases. Leurs mots les portent, les représentent, les caractérisent. Leurs discussions aussi, qui abordent plusieurs sujets existentiels qui leur vont bien. Je retiens d'eux leur relation, leur attachement l'un à l'autre qui se tisse et se renforce au fur et à mesure, je retiens leur tendresse, leur intérêt mutuel, je les retiens eux. "Aux rencontres qui changent une vie", écrit
Eva Orbelune ; Luc et Arthur m'ont fait penser aux rencontres qui ont changé la mienne et les rencontrer eux m'aura marquée aussi.
Un vrai coup de coeur dans lequel il ne faut pas hésiter à plonger ; Luc et Arthur accrochent dès les premières pages et pour un livre qui se lit en quelques petites heures, pourquoi se priver ?