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EAN : 9782960305005
169 pages
Eva Orbelune (05/07/2022)
4.83/5   3 notes
Résumé :
Assis sur le bord de sa vie, Luc déverse son amertume dans une bouteille qu’il jette à la mer. Son message croise la route d’Arthur, un jeune homme créatif qui aime saisir les contrastes et les émotions. Ne pouvant rester insensible à la détresse de Luc, Arthur répond à sa lettre et amorce une correspondance quotidienne, une relation de confiance précieuse et unique, pour l’un comme pour l’autre.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai découvert Eva en lisant le destin du Magister, édité chez @betapublisher J'avais beaucoup aimé ce premier livre et quand j'ai vu qu'elle éditait toute seule un petit roman de correspondances, j'ai été plus qu'intriguée et j'ai, bien sûr, voulu le lire !

Petit objet par sa taille, il fait tout juste 167 pages. Autant dire qu'en une après-midi, je l'avais dévoré !

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Déjà, l'exercice de style : se mettre dans la peau de deux personnages et les faire communiquer uniquement par lettres est complètement réussi. On a vraiment deux personnalités différentes qui s'écrivent.

Si j'ai trouvé Luc touchant, lui qui jette une bouteille à la mer pour crier son envie d'en arrêter avec la vie, j'ai adoré Arthur.

C'est simple, je me suis identifiée à lui tout au long de ma lecture. Que ce soit par sa façon de s'exprimer, de faire des parenthèses dans les parenthèses, ou de laisser des petits ❤️ pour expliciter un peu plus ses propos. J'avais l'impression que j'aurais pu écrire à sa place !

Ils vont tous deux échanger des lettres, jour après jour, grâce à un ingénieux système d'Arthur. On les observe se dévoiler et se confier au fil des pages et c'est vraiment touchant de voir ces deux inconnus qui rapidement, vont devenir des amis, si ce n'est plus ?

Arrivée à la fin, j'ai eu un petit « Oh, c'est tout ? C'est déjà fini ? », même si la fin en elle-même est très bien.

C'est là toute la force de ce si joli petit livre : on tourne les pages en compagnie d'Arthur et de Luc et une fois au bout, on aurait envie de continuer à les suivre, tant on s'est attachés à eux ❤️
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Correspondance a été pour moi un voyage intense de deux heures, une immersion dans un univers et une ambiance qui m'ont touchée, qui m'ont fait rire et qui m'ont fait sourire. Je me suis sentie bien pendant ma lecture. J'ai dévoré chaque page, chaque lettre. J'ai ri, j'ai souri, j'ai eu les yeux brillants, le coeur rempli, le manque quand est venue l'heure de terminer ma lecture. de ma lecture de Correspondance, je retiens le bonheur qu'elle m'a procuré, mais je retiens aussi (voire surtout, parce que si j'ai ressenti ce bonheur, ça leur était directement lié) les personnages. Leur caractérisation d'abord, qui m'a frappée dès le départ : ce ne sont “que” des lettres, pourtant on devine les contours d'Arthur et Luc dès leurs premières phrases. Leurs mots les portent, les représentent, les caractérisent. Leurs discussions aussi, qui abordent plusieurs sujets existentiels qui leur vont bien. Je retiens d'eux leur relation, leur attachement l'un à l'autre qui se tisse et se renforce au fur et à mesure, je retiens leur tendresse, leur intérêt mutuel, je les retiens eux. "Aux rencontres qui changent une vie", écrit Eva Orbelune ; Luc et Arthur m'ont fait penser aux rencontres qui ont changé la mienne et les rencontrer eux m'aura marquée aussi.

Un vrai coup de coeur dans lequel il ne faut pas hésiter à plonger ; Luc et Arthur accrochent dès les premières pages et pour un livre qui se lit en quelques petites heures, pourquoi se priver ?
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Même après lecture, j'ai toujours ce même sentiment après la lecture : avoir rencontré deux amis que l'univers a réuni pour une bonne raison. Correspondance est un roman épistolaire dont les lettres se suffisent à elle-même, qui est beau et poétique, avec des personnages qui dévoilent leurs forces et leurs faiblesses à travers des mots. Eva Orbelune gère avec brio ce genre et manie les mots comme si elle peignait une toile. Avec délicatesse et précision. Ce roman a un âme, même deux ; celles d'Arthur et de Luc. Je recommande vivement ce roman qui se lit vite, mais qui vous emportera longtemps !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
(Arthur, extrait lettre #4) Ce qu'on sait d'une personne est fait de petits riens qui, mis bout à bout, forment une personnalité. On ne se rend pas toujours compte de la valeur de certains de ces petits riens. J'aurais voulu avoir plus de petits riens à propos de mon grand-père. Je vis sur son bateau, presque hanté par l'écho de sa présence, sans y associer aucun souvenir. Cette éraflure sur le bois, d'où vient-elle ? Quelle est son histoire ? Et les dessins d'enfants dans un tiroir ? On passe bien souvent à côté d'un détail, d'un choix de mot, d'un geste machinal qui sont pourtant indicateurs (voire -même- révélateurs (oui, il m'arrive de faire une parenthèse dans une parenthèse et il m'arrive aussi de faire des ratures. En l'occurrence, j'ai beau savoir que voire même est un pléonasme, il est tellement courant dans l'usage que c'est au moment où je l'écris/dis que je me rends compte de mon erreur.))
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(Luc, extrait lettre #1) La détresse est-elle si facilement maquillée que personne ne la détecte alors qu'elle crie si fort ? Je hurle et personne ne m'entend. Je pourrais sauter sans que personne ne plonge pour me repêcher. Détourneraient-ils les yeux, tous ces gens ? Ceux qui voient sans voir et croient savoir mieux que personne. Ceux qui ont des vies bien rangées, des aspirations bien comme il faut, si nettes que rien ne dépasse. Rien ne surnage sur leur horizon : pas de nuage, pas de tourmente, pas de plastique accroché d'écumes et d'algues.
Moi je suis écorché. Dans ma chair et dans mon sang, dans mon cœur et dans ma tête. Si écorché que je pourrais écrire avec mon sang, me vider de mes maux à l'encre rouge.
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