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Citation de Partemps


Pierre Vidal Vieux
Quand je ne fais que penser aux grands jours morts
Et que je tourne mon esprit vers cette splendide folie,
voici ! Je maudis ma force
Et je blâme le soleil pour sa joie ;
Pour cela celui-là est mort
Et le soleil rouge se moque de ma tristesse.

Regarde-moi, Vidal, c'était le fou des fous !
Rapide comme le roi loup l'étais moi et aussi fort
Quand de grands cerfs m'ont fui à travers les aulnes,
Et chaque jongleur m'a reconnu dans sa chanson,
Et les chiens ont fui et les cerfs ont fui
Et aucun ne s'est enfui longtemps.

Même la meute grise me connaissait et connaissait la peur.
Dieu! comme le sang de la biche la plus rapide jaillit chaud
Sur les dents acérées et les lèvres pourpres !
Le sang de cette biche était chaud mais il ne m'a pas brûlé
Comme d'abord le mépris, puis les lèvres du Penautier !
Oui, vous êtes des imbéciles, si vous pensez que le temps peut effacer

le souvenir de Pierre Vidal de cette nuit bleue.
Dieu! mais la pourpre du ciel était profonde !
Clair, profond, translucide, ainsi les étoiles me semblaient
Enfoncées profondément dans le cristal ; et parce que mon sommeil
Rare visiteur n'est pas venu, les Saints je guerdon
Pour cette agitation Pierre s'est mis à garder Encore

une veillée d'imbéciles avec les roses trémières.
Rapide est venu le Loba, comme une branche qui est prise,
Déchiré, vert et silencieux dans le Rhône gonflé,
Vert était son manteau, serré et forgé
D'une fine étoffe de soie qui est une étoffe rare,
Mais comme une brume à travers laquelle sa forme blanche a combattu ,

Et conquis ! Ah mon Dieu ! conquis !
Silencieux, mon compagnon est venu alors que la nuit était calme.
Discours? Mots? Putain ! Qui parle de mots et d'amour ?!
Chaud est un tel amour et silencieux,
Silencieux comme le destin est, et aussi fort
qu'Il s'évanouit en prenant et en donnant tout.

Stark, vif, triomphant, jusqu'à ce qu'il joue à la mort.
Dieu! elle était alors blanche, splendide comme une tombe
haute en marbre, et le souffle haletant
a complètement cessé. Eh bien, alors j'ai attendu, j'ai tiré,
Demi-gainé, puis nu de son fourreau de safran J'ai tiré
plein ce poignard qui tremble ici.

Juste à ce moment-là, elle se réveilla et se moqua de la lame la moins tranchante.
Ah mon Dieu, le Loba ! et mon seul compagnon!
Une telle chair a-t-elle été faite et défaite ?
Que Dieu maudisse les années qui rendent ces femmes grises !
Voici Vidal, qui a été chassé, écorché,
honteux et pourtant ne s'est pas incliné et qui a enfin gagné.

Et pourtant je maudis le soleil pour sa joie rouge,
moi qui ai connu strath, garth, brake, dale,
et chaque fuite du bois à travers cette grande
folie,
me voici ratatiné comme le tronc d'un vieux chêne
et fait la moquerie des hommes dans ma tristesse pourrie !

Aucun homme n'a entendu la gloire de mes jours :
Aucun homme n'a osé et gagné son pari comme moi :
Une nuit, un corps et une flamme de soudage !
Que possédez-vous, négros ! qui peut acheter
Une telle gloire de la terre? Ou qui remportera un
tel combat-guerdon avec sa 'prouesse élevée' ?

Ô âge devenu laxiste ! O disciples rabougris,
Ce masque aux passions et aux désirs désireux,
Me voici ratatiné, et ta moquerie de moqueries;
Et pourtant je me moque de vous par les feux puissants
qui m'ont réduit en cendres.

Ah ! Cabaret! Ah Cabaret, encore tes collines !

Enlève tes mains de moi ! . . . [Reniflant l'air.
Ha! ce parfum est chaud!
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