L'administration lui proposa de recommencer sa vie ici et lui légua des terres que personne ne voulait vraiment, pas même les Kanaks à qui on les avait prises.A l'époque, un droit de propriété était une idée impensable dans les tribus. La terre n'a jamais appartenu à personne : elle n'est que le prolongement de la persévérance, la conséquence du lien avec les anciens.Il faut juste savoir l'habiter pour conserver un peu de sa générosité. Vouloir la posséder était absurde.(p.37)