Ses parents viennent à peine de partir en vacances que déjà, Astrid s’ennuie. Il faut patienter quinze jours avant de les revoir. En attendant, Astrid – petite peste maline et capricieuse – va devoir passer son temps avec Benchley (sorte de cousin éloigné du Nestor de Tintin) et Madame Dottie (gouvernante un peu nunuche mais Ô combien bienveillante).
Et c’est, alors qu’une nouvelle journée n’en finit pas de s’étirer pour la jeune Astrid, qu’elle sent une dent de lait bouger. Elle n’en finit plus de questionner les deux adultes qui lui tiennent compagnie, remarque leurs contradictions et en vient à la conclusion évidente que la petite souris n’existe pas. Face à leur refus d’avouer l’évidence, Astrid décide donc de tendre un piège à la petite souris, histoire de surprendre un de ces deux fieffés menteurs la main dans le sac. Au pire, si la vraie petite souris pointe le bout de son museau, Astrid est bien décidée à la dézinguer !
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Fabrice Parme (La Famille Pirate…) se lance dans une nouvelle série jeunesse. Voyons si celle-ci captive son lectorat et s’assure la confiance des parents…
Drôle et enjoué, le scénario a tendance à inciter le lecteur à poursuivre sa découverte. On est face à un univers dynamique et pétillant, où la ruse est présente à chaque page. La personnalité d’Astrid la rend conviviale malgré le fait qu’elle parvient à avoir l’ascendant sur les adultes. Cela reste crédible au vu du contexte : la fillette est l’unique héritière d’un couple bourgeois et influent, les domestiques n’ont qu’à bien se tenir.
Le dessin de Fabrice Parme est pour le moins surprenant. Les planches sont chargées d’illustrations et le propos est trop souvent verbeux. D’ailleurs, ce dernier me laisse dubitative.
En effet, le scénario complique la vie à son jeune lecteur. Bourré de jeux de mots et de références qui ne sont pas à sa portée, il rend quasi impossible le fait que l’enfant-lecteur soit autonome à la première lecture. Proposant un vocabulaire propre à une certaine couche sociale (emploi du juste mot avec un peu de préciosité… attention, nous voilà face à quelque chose de raffiné messieurs dames), les dialogues nous emmènent dans une intrigue qui se complique à mesure que les pages se tournent. L’enfant-lecteur se retrouve immanquablement balloté par la situation et doit gérer, outre le fait que le sens de certains mots lui échappe totalement, une chasse à la petite souris qui révèle l’existence d’une manipulation commerciale assez vicieuse.
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