La mort de l'être qu'on aime, c'est dans les lieux familiers qu'on va la rencontrer plusieurs fois par jour, des mois, des années durant; c'est dans les gestes familiers, machinaux, qui ne trouvent plus à s'accomplir, qui s'interrompent brusquement sur le vide. Les objets restent pleins de celui qui n'est plus. (p.118).
C'est manquer diablement d'importance, ou même de "réalité", que de ne pouvoir s'installer nulle part en ce monde, en aucun lieu, même le plus modeste. (p.52).