A la rentrée de septembre 1936, j'entrais dans ma onzième année, cela signifiait que le certificat d'études se profilait à l'horizon de l'été suivant. Pour nous préparer à cette épreuve, madame Velutini était l'institutrice idéale. Je ne sais comment vous expliquer cela, mais elle possédait l'art de faire passer les choses, les connaissances. Le savoir sortait de sa tête, de ses livres et, comme par enchantement, il pénétrait nos petites cervelles.
Avant lui, dans mon école de village, j'étais heureux d'aller en cours, et d'un coup je devenu malheureux d'être un collégien.... J'ai vécu l'école comme une punition.Avec du recul, c'était de la souffrance de la frustration, de la tristesse et surtout une perte de temps monumentale.