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Critiques de Fathi Beddiar (8)
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Le labeur du diable, tome 1

Cette introspection qui se passe dans la ville de Los Angelès ne fait pas trop rêvé. On est confronté à la dépression d'un homme qui vit seul et qui file sur ses 40 ans entre isolement et frustration. Il faut dire que l'entourage que cela soit les voisins, les passants ou les collègues est plutôt hostile à son égard sans véritable justification légitime.



Par ailleurs, la ville nous est présentée comme dangereuse avec ses mafieux locaux régnant sur les quartiers. Il y a également de la prostitution partout. Inutile de vous indiquer que c'est pour un lectorat assez avisé. Les premières cases ne manqueront d'ailleurs pas de vous choquer. On commence fort avec une ambiance assez crasseuse voulu par les auteurs.



La découverte d'une sacoche va le transformer et cela conduira à un drame sans précédent qui mettra la ville des anges à feu et à sang. Comme dit dans la BD, c'est en milieu hostile que les instincts barbares se bonifient.



Un trait dynamique, bien servi dans un bon découpage des planches, rend le récit quand même nerveux. La colorisation est toute en finesse et « joue » bien des ombres portées.



J'ai bien aimé pour son côté mature et adulte avec des réflexions qui font mouche comme celle de glorifier avec des statues érigés dans les places des villes le conquistador sanguinaire Juan Rodriguez Cabrillo qui a bâti toute sa fortune en transformant les êtres humains en esclave. Par ailleurs, j'ai adoré la scène chez l'employeur quand il obtient un licenciement à l'amiable avec indemnités pour cause de harcèlement moral.



C'est une lecture âpre mais qui ne laisse pas indifférent avec une narration assez envoûtante et malsaine. Cela m'a fait penser un peu à du Jodorowsky mais c'est différent dans sa modernité. J'ai toujours aimé un traitement plus adulte des histoires. Là, je suis servi.
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Le labeur du diable, tome 1

Club N°51 : Comics sélectionné ❤️

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Coup de coeur, ultra hardcore, mais tellement bien pour le moral, hors du commun, j'adore.



Jérôme

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Le Labeur du Diable, un titre qui crée une certaine attente !



La BD s'ouvre dans sa première moité sur le personnage de Webster, socialement isolé, harcelé au travail comme au dehors, souffre-douleur plein des névroses modernes.



On pense un peu à un Extension du domaine de la Lutte de Houellebecq mais dans le cadre de la violente Los Angeles.



Puis l'auteur décide alors d'un virage après la découverte d'un Warbag et notre avocat documentariste se transforme ainsi que la BD en un Hard-Boiled ultra-violent possédé !



Les portes de l'enfer s'ouvrent sur les bas-fonds Los Angeles et notre Webster va s'occuper d'en faire le portier !



Très violent visuellement et dans les thèmes, on va attendre la seconde partie avec envie.



A réserver à un public averti.



A noter une très longue annexe du scénariste expliquant la genèse du projet, le travail avec le LAPD et les sources d'inspirations aussi bien cinématographiques que musicales.



Intéressant !



Greg

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La part d'ombre d'un homme dépressif qui s'exprime de la plus violente des manières.



A ne pas mettre entre toutes les mains.



On attend néanmoins la suite et fin avec impatience !



Mel

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Difficile de juger l'histoire sans la suite à venir.



L'histoire fait penser au film Chute libre avec Mikael Douglas.



On suit ici un personnage rabaissé à son travail et dans la vie de tous les jours qui suite à la découverte d'un sac voit l'occasion de changer son destin.



S'en suit un glissement vers la folie ultra gore.



A ne pas mettre entre toutes les mains.



On a envie de connaitre la suite.



Samuel

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Âme sensible s'abstenir !!!



BD gore et immorale mais parfois ça fait du bien (ou du mal).



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le labeur du diable, tome 1

La première page annonce la couleur, cet album n'est pas à mettre entre toutes les mains. Webster est un type seul, isolé, que personne ne remarque, même à son travail, si ce n'est pour le traiter comme un larbin. La seule affection qu'il croise est celle de sa main droite.



Autour de lui, tout n'est que mépris. Une colère sourde monte en lui, une colère qu'il exprime dans un cahier, stylo en main, pour l'instant...



Car ça va changer, Webster va laisser sa part d'ombre s'exprimer, aidé par une valise mise sur son chemin et par une voix.... Dans ce sac, une arme, un téléphone et un insigne d'officier de police, la voix va faire le reste.



Le dessin laisse libre cours à la violence, le sexe, le côté sale et obscur de cette ville de L.A. que Webster veut commencer à nettoyer. Qui est à la manoeuvre ? Une enquête commence car Webster laisse trop de cadavres sur son chemin...



Un cahier final montre le making-of et les inspirations de Fathi Beddiar, cinématographiques, musicales, littéraires... pour un album puissant porté par la rage de son personnage principal. Curieux de voir la suite !
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Le labeur du diable, tome 1

Le tentateur



Fathi Beddiar, scénariste et historien du cinéma, associe sa plume au dessinateur brésilien Geanes Holland pour tisser un polar sombre qui nous entraîne à la lisière du fantastique et de la folie…



Nous allons y suivre Webster Fehler, un presque quarantenaire qui subit chaque jour que dieu fait les brimades d’inconnus dont il envie la liberté ou le pouvoir ou de ses collègues aussi cruels qu’incompétents qui ne cessent de le rabaisser et de l’humilier… Mais un jour, poussé par une voix ténébreuse, il trouve une valise contenant de l’argent, de la drogue, un flingue et une plaque de flic… Ivre de pouvoir, aveuglé par la haine le désir de vengeance, il décide, aiguillé par le diable lui-même, de laisser libre cours à ses plus bas instincts et de mettre la ville à feu et à sang…



Le dessin incisif et percutant est au diapason de ce récit sombre et tourmenté qui nous entraîne dans les méandres sombres et tortueux de l’âme humaine à la suite d’un homme qui se dépouille de toute morale pour se hisser au sommet de la chaîne alimentaire…



Cruel, violent, fascinant et déroutant, Le Labeur du Diable amorce un récit dérangeant dont il est bien difficile de savoir où les auteurs vont nous mener…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Le labeur du diable, tome 1

L.A, de nos jours, Webster, tout juste quarantenaire dont la vie est triste au possible entre un boulot où il sert de serpillère à tout le monde, un célibat forcé rythmé par des vidéos X sur son téléphone et un voisinage peu accueillant, va voir son existence transformée par un cadeau peu commun tombé du ciel (ou presque).









Un sac rempli d’armes, d’un badge de flic et d’un uniforme. Il n’en fallait pas plus pour que la schizophrénie latente de notre anti-héros prenne le pas sur sa personalité frustrée et en fasse un ubermensch qui va prendre sa revanche sur le quotidien.









A mi chemin entre le Chute Libre de Scumacher et le 100 Bullets de Azzarello et Risso, Le Labeur du Diable pousse le vice encore un peu plus loin en étalant tout ce que la société U.S (et pas que) possède de crade, de violent, de dégradant…



Voyeuriste et jusqu'au boutiste, ce premier tome d’une histoire destinée au départ à être portée sur grand écran ravira les amateurs de cinéma bis gore, laissant peu de place à l’imagination.











De références cinématographiques il est évidemment question puisque le scénariste est -entre autre- un spécialiste du genre qui a notamment écrit pour le mythique Mad Movies.







Pour sa première incursion dans le 9° art il ne fait pas dans la dentelle, optant au contraire pour une approche rentre-dedans assumée (tout comme ses clins d’oeil au cinéma, détaillés dans un passionnant dossier en fin d’album).











Le dessin signé à 4 mains est à l’image de son scénario: sans concessions, agressif et anguleux, avec des couleurs souvent criardes pour appuyer (si besoin il y avait eu) le propos.



Si pas forcément novateur le concept est traité de façon efficace mais pas sur que je sois de la partie pour la suite et fin (qui promet cependant d’être explosive!).
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Le labeur du diable, tome 1

Dans cette BD, on suit Webster. Un homme de 40 ans qui ne se respecte pas et qui ne se fait pas respecter.





Au travail, on lui parle comme à un chien. On lui demande de faire des heures supplémentaires non payées. On le traite comme un moins que rien. Il a un bureau qui ressemble bien plus à un placard.



Il vit seul. Il se tape les embouteillages, un motard passe et lui arrache son rétroviseur. Il n'est pas content mais le motard le remet en place si bien que Webster ne bronche pas.



Voilà, ça, c'est Webster. Il est en dépression et personne ne l'aide. Pire, il n'est rien pour personne.



Il le dit lui même ; il ne vie pas. Il existe. Voilà.





Sauf que Webster, il en a marre. Et au fil du temps, il sent naître en lui un sentiment de revanche. Un sentiment qui lui dicte de faire des choses. Des choses violentes, horribles. Et puis, finalement, il cède. Il accepte de prendre une revanche sur la vie. Sur les personnes qui ne l'ont jamais respecté.



L'album est d'une violence folle ! Que ce soit moralement ou physiquement, Webster est habité par la violence. C'est le diable personnifié. Aucune pitié, que ce soit pour les hommes, les femmes ou les enfants.





Et si au début il hésite à faire certaines choses, très vite, il n'hésite plus. Très vite, il prend plaisir et très vite il devient celui que l'on ne veut pas croiser. Celui que l'on ne veut pas voir. Et si l'histoire est prenante, c'est aussi et surtout grâce au récit.





Un récit fort et puissant ! Un récit qui nous permet en l'espace de quelques pages de passer d'un homme dépressif et maltraité par la vie à un homme sûr de lui, sans limite, sans pitié, violent et massacreur !



Un récit parfaitement maitrisé et qui plonge le lecteur dans un carnage ! Un carnage moral et physique dans lequel le personnage tombe sans jamais en sortir et sans jamais vouloir en sortir.



Un acharnement permanent mais parfaitement maitrisé ! Ce n'est pas violent pour être violent. C'est violent parce que la situation amène à ça. La narration est excellente, le récit au top et les dessins nous plongent dans cette ambiance si particulière et originale.
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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Tolérance zéro : La justice expéditive au cinéma

Excellente surprise que cet ouvrage paru dans la très bonne collection CinExploitation, dont les trois premières parutions ont égayé mes lectures de fin d'année. L'auteur y réalise un essai de ciné-histoire sur le vigilantism. Chaque film ou sous-genre traité est ainsi mis en parallèle avec le contexte historique qui l'a vu naître. Bien qu'il soit surtout centré sur l'histoire américaine, l'ouvrage n'en délaisse pas pour autant l'Europe et l'Asie.
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Le labeur du diable, tome 1

Le dessin de Babbyan est propre et assez efficace. L'artiste italien s'amuse à mettre en scène ce récit bien sombre et prenant. Il imagine des cadrages montrant bien la violence du récit. Il dessine aussi des scènes choc pour marquer les esprits des lecteurs avec d'infimes et sordides détails.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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