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Citations de Ferdinand Stoces (16)


Ferdinand Stoces
Le vent s'est apaisé -

Le vent s'est apaisé
et la terre exhale
le parfum des fleurs tombées.
Le soir descend,
mais je suis trop lasse
pour arranger mes cheveux.
À quoi bon, pour qui ?
Ses vêtements sont là,
mais lui n'est plus
et rien n'a plus de sens.
Je voudrais en parler,
mais je fonds en larmes.
Les gens disent
que sur le lac
le printemps est encore beau.
Moi aussi, je voudrais y aller
faire un tour dans une barque,
Mais je crains
que la barque légère sur le lac
ne puisse pas porter
un chagrin aussi lourd.

Poème de Li Ch'ing-Chao (1084-1151 ?)
p.110
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Dialogue sur la montagne -

Un homme m'a demandé
pourquoi je vivais
sur ces vertes collines ;
Sans répondre j'ai souri,
le cœur serein.
Fleurs de pêcher sur l'eau qui court :
tout s'en va et s'efface.
Ici, c'est une autre terre
et un autre ciel,
qui n'ont rien de commun
avec le monde des humains,
en bas.

Poème de Li Po (701-762)
p.59
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SOUVENIR AU MOMENT DES ADIEUX
(Sur l’air « L’aubépine de montagne »)



La brume timidement
se dissipe,
sur le ciel pâle
les dernières étoiles
peu à peu s’effacent.
La lueur faible
de la lune déclinante
effleure sa joue.
A l’aube nous partageons
les larmes du départ.

Beaucoup a été dit,
mais les mots d’amour
comment les épuiser ?
Elle tourne la tête
et à nouveau répète :
« Souviens-toi de ma jupe
de soie verte
et regarde tendrement
les herbes fines partout
où te mèneront tes pas. »


//Niu Xiji

/Traduction Ferdinand Stočes
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Souvenez-vous
comme fièrement se dressait
la tour de la Poutre de Cyprès,
il n'en reste
que des ruines
envahies de ronces.
N'avez-vous pas vu
que le palais d'Afang,
si splendide,
est devenu un pré bourbeux
où nichent les perdreaux ?
BAO ZHAO
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Ferdinand Stoces
Pensée d'une nuit, en voyage -

Une brise légère
agite le blé en herbe
sur la rive.
Dans la nuit se dresse
le mât vacillant de ma barque.
Une étoile filante
coupe la voûte du ciel,
et la plaine se déploie
à l'infini.
Dans le remous du Grand Fleuve
se brise le reflet de la lune.
Quand mon oeuvre
sera-t-elle reconnue
à sa juste valeur ?
Vieux et malade
je songe à me retirer.
Ballotté sans cesse,
je ressemble
à une mouette des sables
qui lutte solitaire
entre le ciel
et la terre.

Poème de Tu Fu (712-770)
p.75
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LA JOUEUSE DE CITHARE



Résonne la cithare,
chevilles aux grains d’or.
Ses mains blanches
scintillent sur les cordes.
Pour attirer le regard de Zhoulang
à dessein elle se trompe…


//Li Duan

/ Traduction Ferdinand Stočes
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OÙ LE PRINTEMPS S’EN VA-T-IL ?
(Sur l’air « Musique belle et pure »)



Où le printemps
s’en va-t-il ?
Partout la solitude,
pas même un chemin.
Si quelqu’un sait
où le printemps se cache,
qu’il lui dise
de revenir !

Le printemps disparaît
sans laisser de trace,
qui sait où ?
Peut-être les loriots
le savent-ils ?
Mille chants
et personne
qui les comprenne !
Avec le vent
pouvoir survoler les roses…


//Huang Tingjian

/Traduction Ferdinand Stočes
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Parmi les fleurs,
une cruche de vin
attend de bon copains
et je suis seul.
Levant ma coupe
je convie la lune,
avec mon ombre devant moi
nous sommes trois.
Bien que la lune
ne sache pas boire,
et que mon ombre
en vain me suive,
je me réjouis
de fêter le printemps
en cette compagnie d'un instant.
Je chante
et la lune zigzague,
je danser et mon ombre titubante
me tend les bras.
L'esprit clair,
que la fête batte son plein !
Quand l'ivresse vient,
que chacun aille son chemin !
Lié à jamais,
mes compagnes sans passion,
sur la Voie lactée
l'un l'autre
nous nous attendrons.
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J’AI ÉTÉ TE CHERCHER…



J’ai été te chercher
malgré le froid.
J’ai été te chercher
malgré le vent.
Tu ne me crois pas ?
Ouvre la porte :
sur la neige gelée
brillent les traces de mes pas !


//(Chansons Populaires) (Six Dynasties, 221-558)

/Traduction Ferdinand Stočes
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SOUVENIR AU BORD DU FLEUVE



Le cœur serré,
je monte sur la tour,
au bord du fleuve.
La lune brille comme les eaux,
les eaux reflètent l’éclat du ciel.
Mais celui qui m’a emmenée
ici pour admirer la lune
où est-il aujourd’hui?
Ce soir la vue est aussi belle
qu’elle l’était l’année dernière.


//Zhao Gu

/ Traduction Ferdinand Stočes
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LE VENT S’EST APAISÉ
(Sur l’air « Printemps à Wouling »)



Le vent s’ est apaisé

et la terre exhale
le parfum des fleurs tombées.
Le soir descend,
mais je suis trop lasse
pour arranger mes cheveux.
À quoi bon, pour qui ?
Ses vêtements sont là,
mais lui n’est plus
et rien n’a plus de sens.
Je voudrais en parler,
mais je fonds en larmes.
Les gens disent
que sur le lac
le printemps est encore beau.
Moi aussi, je voudrais y aller
faire un tour dans une barque,
mais je crains
que la barque légère sur le lac
ne puisse pas porter
un chagrin aussi lourd.


//Li Qingzhao

/Traduction Ferdinand Stočes
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MON BIEN-AIMÉ NE TARDERA PLUS À VENIR…



Mon bien-aimé
ne tardera plus à venir, je l’attends ici,
à la petite porte.
Mais ma mère
ne dort pas encore…
Je sens les battements de mon cœur
comme une épée
frappant un bouclier.


//(Chansons Populaires) (Six Dynasties, 221-558)

/Traduction Ferdinand Stočes
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QU’EST-CE QUI M’ARRIVE ?



Qu’est-ce qui m’arrive ?
Il y a tant de garçons sur cette terre,
Et je ne pense
qu’à un seul !


//(Chansons Populaires) (Six Dynasties, 221-558)

/Traduction Ferdinand Stočes
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NOUS ÔTERONS LA SOIE FINE DE NOS VÊTEMENTS (Du cycle « Envoyé au loin »)



Elle vivait
à l’est de Chongling.
Il demeurait sur une île
du fleuve Chan
et le jour entier regardait
la lumière de la fleur.
Courant constamment
l’un vers l’autre,
ils se sont fait
un petit chemin blanc.
Quand le nuage et la pluie
se sont séparés,
le sentier a disparu
sous les herbes automnales
au-dessus desquelles volettent
les papillons tardifs.
Dans l’amour assombri
pénètre un éclat de soleil,
comment en serait-il autrement?
Quand à nouveau
nous nous reverrons,
nous éteindrons la chandelle
et ôterons la soie fine
de nos vêtements.


//Li Bo

/Traduction Ferdinand Stočes
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SALUT À LA LUNE NOUVELLE



Écartant le rideau,
j’aperçois la lune nouvelle.
En courant, je descends
les marches de mon jardin.
Je m’incline devant elle.
Je chuchote,
personne ne m’entend,
seul le vent du nord
dénoue le ruban
de ma robe.


//Li Duan

/Traduction Ferdinand Stočes
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LA FLÛTE SUR LES REMPARTS



Le sable blanc,
au pied de la montagne,
ressemble à de la neige.
La clarté de la lune,
sur les remparts de la ville livrée par l’ennemi,
paraît comme du givre.
Quelqu’un, quelque part,
jouant de la flûte,
a rendu les soldats nostalgiques,
toute la nuit.


//Li Yi

/ Traduction Ferdinand Stočes
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