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Citation de Il_voyage


Et soudain, les coups de feu. Ne me demande pas combien. Mais il s'agissait de coups de feu, je n'en ai pas douté un seul instant. J'ai couru au balcon. J'ai vu le Txato étendu sur le trottoir et personne d'autre. Je n'ai pas vu celui qui a tiré, ou ceux. Bon, je ne me suis pas attardée à regarder, je suis descendue dans la rue à toute vitesse et, en voyant le sang, alors je me suis mise à crier comme une folle. Tu crois que quelqu'un serait venu me donner un coup de main ? Parce que je voulais relever ton père. Je me dis : cet homme, il faut que je le remette debout. Il est très lourd. Il faudrait être deux ou trois pour le relever, mais personne n'est venu. Alors j'ai décidé de lui parler. Et pour te montrer à quel point j'étais perturbée, je lui ai dit : je t'aime. On ne se l'est jamais dit. Même quand on était fiancés. Cela ne nous venait pas. Il n'empêche qu'on se le montrait, c'est tout. Mais là, il faut que je parle et que je parle, sinon je perds cet homme. Et au moins, tu comprends, s'il va dans la tombe, qu'il sache que je l'ai aimé.
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