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Critiques de Florence Meney (61)
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Crimes au musée

De quoi ça parle ?

"Crimes au musée" est un recueil de nouvelles ayant pour thème : le musée comme lieu de crime, écrites exclusivement par des auteures francophones féminines.



L'ombre d'Alphonse – Danielle Thiéry :

Violette, hôtesse d'accueil du musée de la Police est retrouvée assassinée dans la salle dédiée à Alphonse Bertillon, inventeur du bertillonnage. Agathe Kristy mène l'enquête. Mais qui aurait pu en vouloir à cette charmante jeune femme ?



Il faut savoir se salir les mains – Claudia Larochelle :

Bénédicte Lemire est une artiste au talent original, proche de la taxidermie. Après avoir trouvé ou chassé animaux et insectes, elle leur redonne vie dans une oeuvre dérangeante. Ici sa fille nous brosse son portrait et s'interroge sur sa dernière oeuvre qui s'intitule "Délivrance". Aurait-elle un lien avec le disparition de son père ?



Le chef d'oeuvre – Dominique Sylvain :

Au Japon, Jungo est un yakuza au corps intégralement tatoué qui vient d'apprendre qu'il est condamné par un cancer. Annabelle, fille de la patronne de son restaurant favori, travaillant dans un musée, lui propose de récupérer sa peau à sa mort, pour une exposition unique sur l'art du tatouage. Va-t-il accepter ?



L'Intérieur – Karine Giebel :

Virginie, jeune mère de famille, travaille depuis peu dans les bureaux d'un musée. Mère célibataire, ce travail lui permet de joindre les deux bouts, mais son patron profite de sa situation précaire en lui faisant du chantage sexuel, allant jusqu'au viol. Virginie est dans une impasse et ne sait plus comment sortir de cette situation. Va-t-elle craquer et éliminer tout bonnement son bourreau ?



Les météores saignent – Ariane Gélinas :

Uranie entretient une liaison avec sa professeur d'histoire de l'art, Théa. Après quelques semaine de relation, elle invite sa jeune maîtresse à passer quelques jours dans sa demeure à Senneterre, village de son enfance. Mais Théa a un comportement étrange, lui interdisant de toucher quoi que ce soit dans la maison et l'empêchant de sortir dans le village avec elle. Que cache cette attitude inquiétante ?



Mobster's memories – Andrée A. Michaud :

Traqué par le mafieux Jim Latimer après avoir été surpris en train de flirter avec sa compagne la belle Julia Levinsky, notre homme tente tant bien que mal de sauver sa peau. Il trouve refuge dans une musée qui, pure coïncidence, expose sur les grands noms de la mafia. Mais Latimer ne compte pas en rester là, quitte à provoquer un carnage.



Charogne – Marie Vindy :

Une femme et son amant sont retrouvés morts en plein ébat dans les combles d'un petit musée provincial. L'homme en était le conservateur. La femme, qui s'occupe de cette enquête, spécialisée dans les affaires criminelles, en est obsédée. Elle va faire le lien avec le célèbre dessin de Rodin, "L'Estampe" pièce phare du musée. Va-t-elle avoir assez de recul pour résoudre cette enquête ?



Le Christ couronné d'épines – Catherine Lafrance :

Le journaliste Michel Duquesne est appelé pour intervenir dans un musée devenu lieu d'un crime. Trois corps gisent à côté d'une croix gammée peinte à même le sol au pied du tableau intitulé "Le Christ couronné d'épines". Les trois victimes travaillent au musée et sont juives. D'emblée tout le monde pense à un crime antisémite et les supérieurs de Duquesne le poussent à boucler son article. Mais le journaliste a un doute. La mise en scène l'interpelle : et si cette croix gammée était un écran de fumée visant à cacher le véritable mobile du meurtre.



Dentelles et dragons – Elena Piacentini :

Simon est un jeune homme qui partage sa vie entre la cuisine et son métier, oubliant son passé d'enfant abandonné à la naissance. Un jour, Ania, travaillant dans un hôpital au service des soins palliatifs, vient sonner chez lui. Elle lui apprend que sa mère biologique vit ses derniers moments et souhaiterait le rencontrer pour lui expliquer son abandon. D'abord réticent, Simon accepte et va apprendre qu'il est le fruit issu d'un viol...



Le second linceul – Ingrid Desjours :

Eric, adolescent, se réveille dans une pièce sombre au milieu d'inconnus. Ses souvenirs lui reviennent : il était dans un musée avec sa mère et se sont retrouvés séquestrés ici. Un homme est venu la chercher, ignorant Eric et ses questions. Les inconnus, à savoir une vieille femme, un homme et une femme visiblement en couple nouvellement arrivés le questionnent. D'abord méfiant, ils décident de s'unir pour tenter d'échapper à leur mystérieux ravisseur.



La mort à ciel ouvert – Florence Meney :

Frederico, sexagénaire conservateur d'un musée, et Elsa restauratrice d'art, entretiennent une liaison depuis maintenant quelques années. Envoyés en Turquie dans le musée à ciel ouvert de Göreme pour restaurer quelques fresques, le couple profite chaque soir du musée déserté par le public afin de savourer la beauté de l'endroit. Mais il y'a de l'eau dans le gaz entre eux. Frederico a découvert les nombreuses infidélités de sa femme et élabore un plan pour la tuer. Parviendra-t-il à ses fins sans être découvert ?



L'Art du crime – Barbara Abel :

Louise Dansart et son mari Denis Moretti, maire de la ville, se rendent au musée d'art contemporain pour assister à l'exposition de Vera Charlier, artiste aussi talentueuse que belle. Louise y va à reculons, la liaison qu'ont entretenu Vera et le maire n'est un secret pour personne. De plus, elle a appris qu'elle était enceinte de huit mois, après un déni de grossesse, seulement Denis est stérile. Cette soirée ne va pas se dérouler comme prévu, Louise aurait mieux fait de ne pas y aller...



Homme à la machette – Geneviève Lefebvre :

Un matin, le gardien du Kigali Genocide Memorial, musée en mémoire du génocide rwandais, trouve le corps de Rémi Chrétien, auteur à succès, mutilé tué à la machette dans un buisson aux abords du bâtiment. Géraldine Mukasonga, inspectrice de Montréal, revient au pays après avoir fui les massacres, pour retrouver le lieu où gît la dépouille de son père. Y'a-t-il un lien entre ces deux histoires ?



La Vieille – Martine Latulippe :

Trois ans après le décès de son fils policier lors d'une intervention, une femme âgée décide d'accomplir un "pèlerinage" pour fêter ce triste anniversaire. Lors de ses jours de congés, le fils et la mère avaient pour habitude de faire un tour au musée et d'y visiter toutes les salles en terminant par "Le cri" de Munch, tableau favori du policier. Pour accomplir son deuil, elle décide donc de s'y rendre pour la première fois seule. Seulement, au moment où elle s'installe devant l'ultime tableau, une vieille femme désagréable va la pousser à bout...



La Mystérieuse Affaire du codex maya – Stéphanie de Mecquenem :

Tiphaine Dumont et Sir Jeffrey sont conviés à Venise pour assister à un congrès réunissant les épigraphistes, spécialistes du déchiffrage des inscriptions. Ferdinand de Brassac, président du congrès, ouvre le premier dîner en annonçant à ses convives qu'il va leur faire une révélation bouleversante à la fin du week-end. Le lendemain, alors que tous les participants visitent les prisons du palais des Doges, de Brassac tombe raide mort. Conclusion de l'autopsie : empoisonnement à l'arsenic. Tiphaine et Sir Jeffrey vont mener l'enquête pour déterminer qui des invités est le tueur.



Renaissance - Nathalie Hug :

Dans une gypsothèque, une femme poignarde en plein coeur son compagnon, Melvin. Son fils assiste à la scène. L'enfant devrait être soulagé, mais il ne l'est pas. Jaloux de la relation qui unissait sa mère et Melvin et poussé par un ami imaginaire, le garçon avait réussi à la persuader que son amant était un monstre pédophile...



Un thé pour le gaijin – Claire Cooke :

Tokyo. Un journaliste canadien chargé d'écrire un reportage sur le mode de vie des Nippons, trouve le corps sans vie d'une japonaise sur le seuil d'un musée situé sur son parcours habituel de jogging. Il prévient la police avant de reconnaître la victime : une geisha qui a effectué le rituel du thé devant quatre personnes dont lui. Le journaliste va alors être pris dans une spirale infernale, suspecté par la police et menacé par un mystérieux corbeau....



Le retraité – Marie-Chantal Gariépy :

Massimiliano Capon, vieillard seul qui s'ennuie, occupe tant bien que mal ses longues journées entre siestes et promenades ritualisées. Un jour, il découvre une nouvelle plaque indiquant "Musée" sur un bâtiment situé sur son chemin habituel. La curiosité le démange, pourquoi n'y a-t-il pas d'autres informations comme les horaires d'ouverture ? Cette nouveauté va l'obséder jusqu'au jour où il va trouver la porte de l'établissement entrebâillée. Massimiliano va alors pénétrer dans le musée et ce qu'il va y découvrir va l'étonner bien plus qu'il ne l'imaginait...



Mon avis :

J'aime beaucoup cette idée de recueil de nouvelles autour d'un thème commun. J'avoue, c'est aussi le fait que Karine Giebel participe à cette aventure qui m'a donné envie de l'acheter. Cette fois-ci ce sera autour du thème de crimes au musée, comme son nom l'indique. Petite précision, ce sont des nouvelles écrites exclusivement par des femmes dans le genre du polar. C'est Richard Migneault, spécialiste du roman policier, qui a eu l'idée de réunir ces dix-huit auteures pour notre plus grand plaisir.

Bien sûr c'est donc un recueil éclectique, chacune de ces femmes ayant leurs styles bien à elles et ça donne un mélange de saveurs réussi !

Celle qui m'a le plus lu est celle d'Ingrid Desjours "Le second linceul". J'ai trouvé que c'était la nouvelle la plus originale au dénouement inattendu qui m'a bluffé ! C'est vraiment celle qui sort du lot à mon sens.

J'ai également apprécié "Homme à la machette" de Geneviève Lefebvre qui nous a servi un texte avec des personnages complets, chose difficile quand on écrit une histoire si courte. Le dénouement est là aussi réussi.

Le clin d'oeil à Agatha Christie de Stéphanie de Mecquenem dans "La Mystérieuse Affaire du codex maya" est une réussite. Rien de bien original puisqu'on retrouve les codes propres à la reine du crime, mais c'est bien écrit et l'histoire est intéressante.

"Dentelles et dragons" d'Elena Piacentini m'a interpellé positivement par son écriture décalée. "La Vieille" de Martine Latulippe est marquante elle, grâce à son personnage fort et la pitié qu'il dégage. "Un thé pour le gaijin" par Claire Cooke a été un moment de lecture agréable avec du suspense. "L'Art du crime" de Barbara Abel tire aussi son épingle du jeu avec ce thème tragique qu'elle a choisi de traiter.

J'ai ressenti une pointe de déception concernant la nouvelle de Karine Giebel, auteur que j'adore habituellement. J'ai eu une impression d'écriture bâclée et le dénouement était bien trop prévisible, ce qui est loin d'être à la hauteur de son talent pour le suspense.

Les autres nouvelles m'ont moins plu, non parce qu'elles étaient mal écrites mais parce qu'elles s'éloignent du style de littérature noire que j'apprécie.

A la fin de chaque nouvelle on découvre une courte présentation de l'auteure par Richard Migneault, avec des révélations sur leurs projets à venir. J'ai trouvé ce concept intéressant.

"Crimes au musée" est donc un recueil qui contient des nouvelles qui ont vraiment le mérite d'être lues et nous permet de découvrir de nouvelles plumes. Un agréable moment de lecture.


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Crimes à la librairie

Ce recueil qui comporte 16 courtes nouvelles se veut une vitrine pour les auteurs de polars québécois. À ce titre il remplit bien son rôle en donnant un aperçu de leur style et, en prime, avec une courte biographie dédiée à chacun d'entre eux. Quant aux nouvelles en soi, tous les genres s'y côtoient; humour, mystère, étude de mœurs, fantastique, suspense, etc. Une lecture vite faite, et sans doute vite oubliée, mais qui m'a permis de repérer des auteurs qui feront éventuellement ma joie par leurs œuvres plus substantielles.

J'ai particulièrement apprécié les nouvelles de Benoit Bouthillette pour son inspecteur amérindien atypique, Mario Bolduc pour son contexte de politique étrangère, Camille Bouchard pour sa fin explosive et Richard Ste-Marie pour le raffinement de son intrigue. Cinq autres auteurs m'ont aussi assez plu pour que je cherche également à aller voir du côté de leur production. Pour les curieux(ses) il s'agit d'André Jacques, Jacques Coté, Florence Meney, Johanne Seymour et Geneviève Lefebvre. Bref l'objectif de découverte que j'avais en sélectionnant ce recueil est pleinement atteint!

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Crimes au musée

Rien que des dames pour ces dix huit nouvelles criminelles autour d'une figure imposée. Des deux côtés de l'Atlantique, les frissons sont les mêmes, dont l'inspiration prend sa source dans différents musées de la planète. L’avant-propos de Richard Migneault est un hommage à Chrystine Brouillet, « la marraine du roman policier québécois ».

Je dois être un brin retorse, parce que deux parmi mes préférées voient un meurtrier présomptif se faire prendre de vitesse par sa victime désignée...
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Crimes au musée

Très déçue par la lecture de ce livre. Pourquoi? Parce que je m'attendais à de vraies enquêtes, courtes et intéressantes et finalement, ce n'est pas vraiment cela.

Nous avons le crime qui parfois arrive à la fin et pas d'enquêtes du coup; à part la nouvelle de Barbara Abel, je me suis ennuyée et n'ai pas pu terminer toutes les nouvelles.

Pourtant, le principe me plaisait, mais avec un crime et une courte enquête.

Je ne noterai pas fort cette fois avec 3/5
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Crimes au musée



Tout d'abord merci aux éditions Belfond pour ce service-presse.

J'ai étais vraiment ravie de recevoir ce livre, car je connais déjà quelques auteures que j'aime beaucoup lire et de plus, c'est la chance d'en connaitre de nouvelle de par ces nouvelles !

Il est composé de 18 nouvelles écrites en France, Belgique et Québec.

Il faut savoir qu'après chaque nouvelles "Richard Migneau guide du musée s'il l'on peut dire nous parle de l'auteure. J'ai trouvé ça très intéressant.

Hormis Barbara Abel, Ingrid Desjours et Karine Giebel , les autres m'étaient inconnus.

J'ai apprécié : "il faut savoir se salir les mains" de Claudia Larochelle ainsi que "Le chef d'œuvre" de Dominique Sylvain et aussi la nouvelle de Karine Giebel même si l'on se doute de la fin ! Mes préférés entre toutes sont "dentelles et dragons" d'Elena Piacentini et celle d'Ingrid Desjours vraiment très original, je dois dire ! J'ai passé un très bon moment de lecture et de détente !

J'ai trouvé ça sympa de lire un roman de nouvelles au moins il n'y a pas de risque de se lasser !

En bref, je donne la note de 17/20, car certaines histoires m'on conquise et d'autres non. Mais je vais surement lire "crimes à la bibliothèque" et "crimes à la librairie"
Lien : https://lavisduneaccrodelale..
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Crimes à la librairie

Recueil de nouvelles d'auteurs québécois sur le thême du crime perpétré dans une librairie. A la lecture de ce recueil, je me suis rendue compte a quel point je connaissais mal les auteurs de polars au Québec. Pour la découverte de ces auteurs, c'est super. Mais après la lecture complète des seize nouvelles, je dois dire que je n'ai appréciée que huit ou neuf de ces nouvelles, dont la majorité des auteurs m'était connu.
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Comme chiens et chats

Comme c'est toujours le cas pour les recueils de nouvelles littéraires, l’œuvre est très inégale. Les amateurs d'animaux vont sûrement apprécié les thèmes et reconnaître certains traits ou comportements chez les personnages. Toutefois, là s'arrête l'intérêt. Les histoires ne sont pas particulièrement touchantes ni drôles ni marquantes. J'ai trouvé certaines inutilement vulgaires.
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Rivages hostiles

Oups! J’ai oubliée d’écrire ma critique à la fin de ma lecture et maintenant j’avoue ne pas avoir de souvenir précis à propos de Rivages hostiles. Alanna, une jeune américaine en rébellion, souhaite changer d’air et se retrouve à jouer la fille au pair à Montréal. Comme la vie de journaliste l’intéresse également, elle se trouve aussi un stage dans un journal. Les deux postes deviendront bientôt un calvaire à mener de front pour la jeune fille quand un suicide au allure louche éclabousse la famille pour laquelle elle travaille.

Ce roman a longuement trôné dans la bibliothèque familiale sans que j’ai vraiment envie de le lire. Mais le livre est plutôt bien écrit et je me suis lancée dans ce roman sans trop de problème. Ce n’est pas un grand roman mais il se tient suffisamment pour que je n’ai pas perdue patience en cours de route. Mais rien qui me donneras le goût de lire autre chose de la même auteure.
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Crimes à la librairie

Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.

Et c'est avec ce recueil de 16 nouvelles qu'il nous propose de les découvrir

Mais alors « Crimes à la librairie, ça nous raconte quoi ?

Lieu de culture, d'échanges et de découvertes, la librairie n'est-elle pas le point de rencontre privilégié entre le livre, l'auteur et le lecteur ? de son atmosphère feutrée émane une impression de calme, presque de recueillement. Un sentiment de paix tout à fait étranger à la violence. Ainsi, c'est tout un défi qui a été posé aux seize auteurs des nouvelles de ce recueil : faire de la librairie, cet endroit paisible, une véritable scène de crime, dénaturer ce carrefour de tous les imaginaires en transformant chaque livre qui s'y trouve en témoin de l'énigme, du suspense, de l'insoutenable. Parions qu'après avoir lu cet ouvrage, vous ne verrez plus tout à faire librairie préférée du même oeil…

Richard Migneault réussi son pari car sur les 16 auteurs présents je n'en connaissais que 6. J'avoue j'ai même été étonnée d'en connaitre « autant » (Patrick Senécal ; Martin Michaud ; Chrystine Brouillet ; André Jacques ; Johanne Seymour ou encore Richard Ste-Marie) tant nos cousins écrivains québécois sont mal diffusés en France. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…même si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en entrant dans toutes ces belles librairies !


Lien : https://collectifpolar.com
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Crimes à la librairie

public cible : mon chouchou Patrick Sénécal

Mais, comment fait-il pour toujours faire mouche ? A chaque fois, son écriture m’attire… Aussi court soit le texte, je suis entrainée malgré moi dans sa folie. C’est la première nouvelle du livre et pourtant, il me semble qu’il ne pourrait y en avoir de meilleure. Quelles idées ! Quel développement ! et quelle fin !

J’ai moins aimé Benoit Bouthillette, non pas l’histoire mais le style d’écriture, trop de fioritures, de détournements, d’apartés culturels soit pour en mettre plein la vue soit pour se faire un plaisir d’écriture...



Les autres nouvelles sont de belles découvertes qui me donnent envie de lire plus d’écrivains québécois. J’en ai profité pour noter le nom de quelques-uns : Latulippe (apparemment en romans adolescents - Soulières - Meney - Bouchard : en gros, je les ai presque tous aimés. Je suis ravie de cette découverte, je crois ne pas abandonner les auteurs canadiens de si tôt.



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Crimes à la librairie

Ce sont seize nouvelles policières d'autant d'auteurs québécois. Ce sont seize courtes situations ayant un seul point commun, crimes à la librairie. Ce lieu particulier à l'abri des tempêtes et du temps qu'est la librairie constitue en effet le centre de ces brefs polars et devient une scène de crime. C'est cet argument en forme de contrainte qui a permis à un amateur chevronné de lecture policière québécoise de réunir dans ce recueil seize auteurs à découvrir, seize auteurs à mieux connaître, seize auteurs à lire. On peut affirmer qu'il a réussi et que cette incursion dans le domaine du polar québécois appelle de nouvelles lectures.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Crimes au musée

Je n'aie pas accroché avec ce recueil de nouvelles. Elles ne m'ont pas emportés. Quelques unes sortent du lot et sont meilleurs mais je trouve qu'il manque de suspens et de fins vertigineuses comme on les aime dans les nouvelles.

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Crimes à la librairie

Belle façon de s'initier à plusieurs auteurs de polar québecois. Même si tous ont des styles différents je dois dire que tous savent nous charmer et surtout nous transporter dans leur monde plus ou moins noir. Et au final nous avons le désir de mieux connaître chacun de ces 16 auteurs.
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Ma tête, mon amie, mon ennemie

Un thème difficile et encore tabou, abordé de façon vivante et passionnante - avec des témoignages de personnes qui se livrent à coeur ouvert sur les défis qu'ils ont dû affronter, et des entrevues de professionnels de la santé mentale ainsi que de scientifiques explorant les mystères du cerveau.

À signaler entre autres: le portrait du Dr Salah El Mestikawy, notamment chercheur en neurosciences à l'Institut de Santé mentale Douglas, à Montréal et... accro à la dépendance.

Qu'il s'agisse de la dépression, de l'anxiété, de l'automutilation, de l'anorexie... ou des électrochocs le duo d'auteurs nous offre un ouvrage aussi inspirant qu'instructif.
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Crimes à la librairie

Seize écrivains québécois nous livrent de courts polars. Tous les drames ont lieu dans des librairies. Personnages hauts en couleurs, situations inusitées, scénarios variés. Il y en a pour tous les goûts. C'est une excellente façon de découvrir rapidement des auteurs. Le concept est intéressant, mais je n’ai pas vraiment été charmée. En fait, je me suis vite lassée, sauf pour quelques-unes du point de vue de l'imagination et du style d’écriture. C’est parfois trop morbide. C'est sûrement ça qui m'a fait décrocher et ce particulièrement pour l'écrivain, Patrick Sénécal . Certains textes ne se prêtent pas bien à une courte histoire, mais d'autres vivent très bien sous cette forme. Formules à exploiter pour d'autres genres littéraires.

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Crimes au musée

Toujours prête à découvrir de nouveaux auteurs de polars, ce livre m'a attiré d'abord par son titre que j'ai jugé plein de promesses.



Je connaissais déjà Karine Giebel, pour avoir lu plusieurs de ses romans : "Terminus Elicius", "Les morsures de l'ombre", "Juste une ombre". Sa nouvelle "L'intérieur" n'a fait que confirmer l'intérêt que je lui porte.



Parmi les 18 auteures de ce recueil, j'en citerai trois dont j'ai plus particulièrement apprécié le style : Elena Piacentini, Martine Latulippe et Nathalie Hug. Trois styles, trois ambiances, trois voix originales mais au final une seule envie : en lire plus.



Ce concentré de talents m'a également donné envie de lire les deux premiers recueils de polars dirigés par Richard Migneault : "Crimes à la librairie" et "Crimes à la bibliothèque".
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Crimes au musée

Un recueil de nouvelles exclusivement écrites par des femmes, cela m'a de suite interpelée surtout que j'aime ce genre d’exercice littéraire.



Crimes au musée est le 3ème opus. Les deux premiers étant crimes à la librairie et crimes à la bibliothèque que je n'ai pas encore lu.



9 québécoises, 7 françaises et 2 belges, ce sont unies pour vous faire découvrir des histoires totalement indépendantes les unes des autres.



Avec un thème commun, chacune est partie dans un univers différent, souvent même dans des pays différents.



Alors, je ne suis pas entrée dans chaque histoire, certaines m'ont plu, plus que d'autres. Mais cela m'a permis de découvrir des plumes que je ne connaissais pas et des auteures dont je n'aurais sans doute jamais lu les écrits.



J'ai beaucoup aimé la petite bio sur l'auteure après chaque nouvelle. C'est une belle façon de poursuivre la lecture et de noter des romans qui pourraient nous plaire.



Je vais vous parler plus précisément des deux nouvelles qui m'ont particulièrement intéressée. Celle de Karine Giébel et Martine Latulippe. Ces deux nouvelles m'ont touchée et j'ai ressenti beaucoup d'émotions à ma lecture. La première a été perturbante de par le sujet et l’héroïne qui porte le même prénom que moi. La 2ème est très forte aussi et m'a permis de découvrir la plume efficace de Mme Latulippe.



D'autres nouvelles étaient aussi très inventives comme celle d'Ingrid Desjours ou Barbara Abel, d'autres étaient plus "classiques" dans le style polar.



Voici un recueil où vous pourrez piocher au grès de votre humeur et de votre envie des histoires toutes aussi variées mais qui ont le point commun d'être très bien ficelées.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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Crimes au musée

Résumé : Peut-on imaginer des crimes dans des lieux de culture, d’histoire et de conservation que sont les musées ? Absolument ! En réunissant des auteures de part et d’autre de l’Atlantique, Richard Migneault offre un tour d’horizon du polar au féminin, à la fois délicieux et déstabilisant.



Les dix-huit écrivaines réunies relèvent le défi de s’approprier ces lieux où le calme règne et en font, chacune à sa façon, la scène d’un crime. Elles dénaturent ce monde de tous les imaginaires en transformant les œuvres qui s’y trouvent en témoins de la violence, de l’horrible et du machiavélique. Crimes d’honneurs, meurtres passionnels, vengeance, copie meurtrière d’une œuvre d’art… Qu’on soit simples visiteurs, touristes ou gangsters aux mains rougies par le sang, tous les coups sont permis.



Commentaires : Les maisons d’édition n’acceptent pas facilement la publication de recueils de nouvelles. Avec des auteurEs de qualité, Richard Migneault vient de réussir un triplé qui fait mentir cette assertion. Après Crimes à la librairie et Crimes à la bibliothèque, voici qu’il nous propose ces crimes au musée publiés simultanément ou presque (le Québec a dû patienter quelques semaines) des deux côtés de l’Atlantique. Dix-huit auteures et autant de courts récits, certains plus efficaces que d’autres.



De premier abord, ces nouvelles noires dans le milieu des arts s’inscrivent dans la foulée de celles associées au monde littéraire que j’avais lues avec beaucoup de plaisir.



Une nouvelle est, par définition, un récit plus court que le roman, de construction dramatique simple, mettant en scène peu de personnages. Ceux-ci se doivent être crédibles et l’auteur doit les faire évoluer dans des décors authentiques, parfois dans des scènes d’action enlevantes et, dans la littérature de genre qu’est le polar, avec une finale dramatique inattendue. En quelques pages, une trame fictionnelle efficace, intrigante, émouvante, voire drôle et imaginative, qui débouche sur la pleine satisfaction du lecteur amené, parfois, à ne découvrir le pot aux roses que sur les derniers mots du dernier paragraphe.



Crimes au musée regroupe près d’une vingtaine de courts textes qui répondent à ces critères, en tout ou en partie, à des niveaux variables. Parmi ceux-ci, mes coups de cœur :



Mobsters’ Memories, d’Andréa A. Michaud, un carnage drolatique au cœur d’un musée américain, remporte la palme. Le second linceul d’Ingrid Desjours, où l’essentiel de l’action se déroule derrière un rideau de velours rouge. La vieille, de Martine Latulippe : très court texte fort émouvant. Renaissance, de Nathalie Hug : quand le mensonge justifie le crime. La mort à ciel ouvert, de Florence Meney et sa finale inopinée. Le retraité, de Marie-Chantale Gariépy et son musée qu’il vaut mieux ne pas visiter.



Avec une mention spéciale pour La mystérieuse affaire du codex maya, de Stéphanie de Mecquenem, qui nous plonge efficacement, en 13 pages, dans l’univers romanesque d’Agatha Christie.



À vous maintenant de créer votre propre palmarès en fonction de vos attentes.



Mentionnons enfin que la formule imaginée par Richard Migneault est originale : le milieu culturel comme vecteur de crimes plus ou moins sordides. Elle contribue très certainement à mieux faire connaître la littérature « polardienne » et noire auprès d’un lectorat à conquérir. Et à découvrir de nouveaux auteurs. Pour rester dans la même veine, à quand des crimes dans les archives, au théâtre, dans le monde du spectacle… pour compléter le tableau ?



Ce que j’ai aimé : La grande variété des récits et la haute qualité littéraire de chaque texte. L’universalité des thèmes abordés.



Ce que j’ai moins aimé : -


Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Crimes au musée

Un recueil de nouvelles qui regroupe 18 textes de femmes, avec comme point commun un lieu : le musée. Deux précédents recueils ont déjà été publiés, crimes à la librairie et crimes à la bibliothèque. On pourrait se dire que la lecture de 18 nouvelles dans un même lieu pourrait être lassante, mais pas du tout, car chaque auteure à utiliser ce prétexte de lieu pour nous écrire des textes différents, et tous plus ou moins glaçants à leur manière. J’avais envie de lire ce livre pour retrouver certaines auteures comme Barbara Abel, Karin Giebel ou Ingrid Desjours mais surtout pour me familiariser avec la plume d’autres écrivains, que je ne connaissais pas du tout.



Dans l’ensemble, j’ai trouvé que chaque nouvelle était de qualité, avec des personnages, des faits et des chutes agréables à lire. J’ai vraiment aimé picorer ces nouvelles. Petite préférence pour celle de Barbara Abel, avec un final tragique prenant le lecteur comme seul témoin. J’ai apprécié à la fin de chaque nouvelles le petit texte biographique de l’auteure que nous fait Richard Migneault (la personne à l’origine du recueil) qui ne se contente pas d’une bio de presse, mais donne son propre ressenti sur les auteures ! Un petit plus pour avoir envie de les découvrir davantage.
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Crimes au musée

"Crimes au musée", le titre est prometteur. Ce que j'ai pensé au début c'est que les nouvelles pourraient toutes se ressembler. Un meurtre dans un musée ou lié à un musée, ça peut paraître assez classique voir banal.

Mais pour ce recueil de nouvelles, Richard Migneault a su s'entourer de femmes de talents !

Au début le choix de n'avoir demandé qu'à des femmes est surprenant mais Richard s'en explique très bien dans l'avant propos du livre. Pour la féministe que je suis, c'est quelque chose qui m'a beaucoup plu même si je dois avouer que les polars/thrillers que je lis sont essentiellement écrit par des hommes.

Donc dans ce livre ne lire que des nouvelles écrites par des femmes et en plus par des femmes auteures que je ne connais pas pour certaines : je ne pouvais être que curieuse de voir ce que cela allait donner.



Chacune des nouvelles s'accompagne d'une petite "biographie" de l'auteure écrite par Richard Migneault. Mais ces biographies ne sont pas écrites de manière classique. Elles sont écrites par un lecteur qui aime ces auteures et qui veut nous les faire découvrir et nous donner envie de poursuivre après la lecture de ces nouvelles. Elles ne sont pas ennuyeuses mais nous font découvrir l'auteure d'une manière singulière.



(la suite sur le blog)
Lien : https://leslecturesdamandine..
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Le Moulin-Rouge, fondé en 1889, est situé sur le boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement, quartier:

Montparnasse
Pigalle
Les Halles

10 questions
60 lecteurs ont répondu
Thèmes : Paris (France) , cabaret , moulin rouge , nuits blanches , danse , culture générale , littérature , peinture , cinema , adapté au cinémaCréer un quiz sur cet auteur

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