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Bibliographie de Florent Schoumacher   (1)Voir plus

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
En quelque sorte le simulacre est le hiéroglyphe de la joie, mais d’une fausse joie.
En somme, on repeint la réalité de manière chaleureuse, on te fait croire que tu y as ta place, que toi aussi tu pourras un jour atteindre les sommets, que dans ta cordée, tu seras le premier un jour
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Trancher les racines des illusions toi-même : Tu es bousculé par ce qui est dit ici. Tranche les racines de l’illusion ! Arrache les simulacres de tes représentations, N’oublie jamais que tu peux accéder au monde réel, il n’y a pas d’hyperscepticisme à mettre en avant, et méfies toi de l’ultracrépidarianisme qui nous touche tous. Un petit effort et tu y es. C’est certes aussi la chose la plus difficile à affronter, hors des deuils que tu subiras dans ta vie, car perdre ses illusions demande un effort substantiel, ton hybris ne le supporte que très mal.
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Et si tu te tournais vers une condition active qui ne coûtera rien d’autre que ton investissement ? Pas de séminaire, pas de nécessiter de fréquenter tes contemporains, pas d’achats hors de prix, tout est disponible dans les bibliothèques, sur le Net et avec la gratuité qui est très relative dans ce monde, tu as pourtant tout sous la main. Tu serais si imbécile pour passer à côté de cela ?
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Le simulacre est donc le fruit d’un travail mental sur la réalité c’est ainsi
que fonctionne la publicité, la politique et une grande partie de l’économie
(notamment lorsque cette dernière produit une fétichisation de la marchandise
ou qu’elle impose des hypothèses présentées comme vraies comme le plein
emploi, alors que les chiffres démontrent son inverse à savoir l’emploi partiel
et rare). Il ne s’agit pas du simulacre d’Épicure, cette émergence de l’objet dans
la perception. Non ici le simulacre, c’est l’unité de mesure de l’hypermodernité
qui devient la seule véritable valeur d’échange, car aujourd’hui ce sont les data
(données) qui sont devenues une véritable monnaie d’échange. L’image est devenue
la représentation principale mais pas unique du simulacre, et ceci s’explique par
l’importance de la perception visuelle dans nos vies et aussi de la nécessité pour
l’encéphale de reproduire le monde à chaque instant au mieux, par rapport à ce
qu’il est réellement.
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Le simulacre n’est pas une simulation, il ne nous montre pas un monde illusoire diffférent, il nous montre une herbe juste plus verte, il efface les écueils, nous présente le meilleur jour, ce sont des lunettes correctives, une forme de domination, le filtre joyeux de nos vies mornes. C’est notre filtre photogra-phique du quotidien. (...) C’est une sorte de « brouillard de guerre » comme l’aurait dit Clausewitz. Dans les sociétés hypermodernes où la dérégularisation économique libérale est, sans mauvais jeu de mots, la monnaie courante, il faut également son contrepoint idéolo-gique, une dérégulation du langage et de la représentation. C’est ainsi que le simulacre personnalise finalement une sorte de « brouillard de guerre »
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Souviens-toi de ce qu’on te disait des trente glorieuses, souviens-toi de tes parents ou de tes grands-parents : les achats d’électroménager vécus comme une révolution domestique, le fait de quitter un emploi au profit d’un autre dans la même journée en étant mieux rémunéré, le chômage marginal, les projets d’avenir, les vacances, le pavillon. En somme, une insouciance, le travail payait, même mal, mais on accroissait, même en étant modeste, son niveau de vie de manière générale. Ce que Marcuse nommait « l’homme unidimensionnel », que nous qualifierions plutôt aujourd’hui « d’être humain unidimensionnel », c’est de vivre dans l’illusion que tout va aller pour le mieux dans les années 1960 du XXe siècle jusqu’à l’infini.
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L’hypermodernité est cette nouvelle ère économique qui a émergée. La virtualisation y a monnaie courante, si ce n’est la seule valeur d’échange, car les indexations boursières y sont parfaitement virtuelles, les liens sociaux se distendent, les réponses sociétales vers une communauté unie se disloquent, le travail se perd et inexorablement fond comme la neige au printemps, la misère explose même si globalement on vit mieux. On défend son individualité au détriment de la communauté, le contrat social se rompt, les mouvements sociaux ne sont plus qu’un agrégat d’individus dont chacun défend sa propre figure, il n’y a plus de conscience commune.
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L’entregent et l’argent sont deux choses qu’il vaut mieux posséder dans la vie, le second conditionnant le premier, sinon, tu auras cette impression de guerre lasse, que la foule court autour de toi et que toi, tu manques toujours une gare ou deux, dans le train de la vie. Tu manques tes correspondances mon ami. L’ascenseur social est depuis longtemps en dérangement au rez-de-chaussée, et de toute façon, il ne desservait pas tous les étages. Il y a des étages tu peux que franchir à pied, mais tu ne te laisseras jamais voyager librement dans la cage d’escalier du succès. Il y aura toujours un vigile pour t’empêcher de passer sereinement.
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C’est pour ça aussi que tu investis les discours forts et extrémistes, qui sur l’écologie, qui sur la race qui sur les femmes si tu es un homme. Quelque part, cet égalitarisme dont tu es le fruit vermoulu, nous a mené dans l’impasse, car on ne peut être égaux, car les gouvernements en premier ne le souhaitent pas, car sans hiérarchie sociale, pas de société. On ne peut être qu’équitables, mais là comme par hasard, personne ne veut répartir la thune. Personne ne recherche l’équité. Hélas, l’argent, ça se garde par-devers soi, cela ne se dispense pas de manière redistributive, même derrière certaines apparences sociales.
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Tu es un Narcisse contemplant son reflet et tu te trouves bien comme tu es, enfin, tu te le dis, parce que de toi à moi, quelque chose ne tourne pas rond. Tu entends un truc pas net. Tu ne comptes pas les failles qui te lézardent.
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