[...]
- Ce que je veux, Assia ? Je voudrais me débarrasser de cette douleur qui ronge mes entrailles, de ce mal-être constant qui me bouffe quand je jette un regard vitreux sur le monde, de cette tristesse qui envahit mes journées et détruit mes nuits quand je pense à ce que l’homme est au fond de lui-même : un être profondément égoïste qui joue à se prendre pour Dieu et qui anéantit tout en son nom. Dans mon ciel à moi, il fait tout le temps gris, et les moindres éclaircies me suggèrent des mensonges qui n’augurent que du pire. Mais tout ça, Assia, je l’oublie un peu quand je me perds dans tes yeux.