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Citations de Florian Dennisson (163)


Exit les politesses et les courbettes, le Poulpe allait soutirer les réponses à ses questions à l’aide de son Beretta. Il en avait sa claque de se faire mener en bateau par tout le monde. La vue du plomb et l’odeur de la cordite en faisaient, en général, causer plus d’un.
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Hercule Poirot se serait assis dans un fauteuil au beau milieu d’un living room de cottage anglais, pensa-t-il, et Sherlock Holmes n’aurait analysé strictement que les faits tangibles. Qu’allait faire le Poulpe ? Partir à la pêche à l’aide de ses tentacules en laissant faire le destin ? Non. Il fallait qu’il ne lâche rien et qu’il continue dans sa lancée.
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Loi de Meskimen :" Il n'y a jamais de temps pour faire les choses bien, mais toujours assez pour les recommencer."
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Au beau milieu du salon, monsieur gisait, face contre terre, son sang coagulé maculant ce beau tapis d’Orient qu’elle avait pourtant réussi à ravoir à plusieurs reprises, mêmes après les tâches les plus coriaces de soirées trop arrosées. Ce n’est que lorsqu’elle reprit conscience qu’elle put enfin finir le cri qu’elle avait étouffé à la vue du cadavre.
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Il se laissa guider sans protester, comme un navire à la dérive sauvé par le halo d'un phare au large, qui perce la nuit de sa lumière providentielle.
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[...]
- Ce que je veux, Assia ? Je voudrais me débarrasser de cette douleur qui ronge mes entrailles, de ce mal-être constant qui me bouffe quand je jette un regard vitreux sur le monde, de cette tristesse qui envahit mes journées et détruit mes nuits quand je pense à ce que l’homme est au fond de lui-même : un être profondément égoïste qui joue à se prendre pour Dieu et qui anéantit tout en son nom. Dans mon ciel à moi, il fait tout le temps gris, et les moindres éclaircies me suggèrent des mensonges qui n’augurent que du pire. Mais tout ça, Assia, je l’oublie un peu quand je me perds dans tes yeux.
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Seul à son bureau, Maxime sentit les tentacules de l'angoisse s'immiscer dans tout son corps ,comme un poison s'écoulant dans tous ses fluides vitaux.
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- Qu'est-ce qu'il y a de bizarre à voir des cavaliers sur des chevaux ? m'a-t-elle répondu, de plus en plus intriguée.
- Non, Maman, il y avait un seul cheval et, dessus, deux cavaliers ! Elle s'est redressée et ses yeux se sont illuminés.
- Deux cavaliers assis l'un derrière l'autre sur un seul cheval ?
- Oui ! Voilà, c'est exactement ça ! me suis-je exclamé, la mine réjouie. Ma joie a dû être communicative puisqu'elle a souri aussi.
- Alors ça, mon chéri, c'est tout simplement le sceau des Templiers !
Le saut des Templiers ? ai-je répété en faisant un petit bond.
Mais non ! Le sceau des Templiers ! Leur signe de reconnaissance, si tu préfères.
Les Templiers ? J'avais déjà entendu ce nom quelque part. Peut-être un film ou un jeu vidéo. Je sentais une excitation monter en moi, car, même sans en connaître l'histoire exacte, je devinais que la découverte des coffres allait être le début d'une grande aventure.
Ma mère s'est levée, a posé sa tasse dans l'évier et m'a fait face.
- Si tu t'intéresses aux Templiers, tu ne pouvais pas être plus chanceux. Nous habitons ici dans une ville templière !
Comment ça ? ai-je demandé.
- Arville est une cité templière : elle a accueilli une commanderie, c'est à-dire un lieu que les Chevaliers du Temple utilisaient comme quartier général. Puisque tu es puni jusqu'à nouvel ordre, et si tu cherches à apprendre des choses sur ce sujet, je peux te donner un livre, ça ne te fera pas de mal de le lire.
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Dehors, la nuit avait tout avalé sur son passage : les montagnes, les arbres, le lac et les habitations autour. Seules subsistaient, dans le halo des réverbères et les faisceaux éphémères des phares de voitures, de petites zones éclairées, ravivant l’espoir d’une victoire contre l’obscurité.
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Comme ça ? Qu'est-ce qui, dans une jupe en jean qui couvrait ses jambes écorchées jusqu'à mi-cuisse, un débardeur sale et informe, et des baskets pleines de boue pouvait suggérer à quiconque une attitude séductrice ?
Quel genre vestimentaire, quel que soit ce qu'on en pense, autorisait les hommes à se sentir directement concernés et prendre ça pour un appel à la drague ?
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Il avait pris gros, vingt lourdes années au violon, il avait ramassé pour les autres. Il n’avait pas moufté pour autant. Une vraie tombe, une stèle muette dans un cimetière fait de béton, de barreaux infranchissables et de douches froides.
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Depuis sa formation en synergologie et l’obtention de son diplôme, Maxime excellait dans cette discipline et l’art de décrypter les secrets du langage non verbal. Il avait cette fâcheuse tendance – agaçante pour certains, époustouflante pour d’autres – à scruter les moindres tics de votre visage, et ses yeux noirs vous sondaient comme si vous étiez à nu devant lui.
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D'après Maxime, il était illusoire de croire qu'on pouvait continuer à faire avancer le monde en se passant de l'expérience, du vécu et de la vision des choses de la moiti de l'humanité. Et dans un métier dont la matière principale était finalement l'humain, il était fou de penser que le travail pouvait être bien fait en s'abstenant des services de la gent féminine.
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Au milieu du tas d’emmerdes qui s’amoncelait devant lui, il se faisait du mouron pour sa fille. C’était peut-être ça au final, être daron : s’inquiéter pour ses enfants jusqu’à ce que ça vous file un cancer et que vous creviez. Merci, la vie, belle perspective .
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Quand on est le roi de France, ça doit faire bizarre de se retrouver à demander de l’argent à des gens qui ont fait vœu de pauvreté  !
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On doit tous aller de l’avant à un moment ou un autre, se dit-elle. L’humain a cette capacité incroyable de résilience, il en va de sa survie. On se remet de tout, avait-elle toujours pensé, même du pire. Alors oui, peut-être bien que le monde se foutait de son histoire, mais elle avait la certitude que si elle lâchait son nom, c’était son monde à elle qui volerait en éclats.
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Regarde le monde dans lequel tu vis, ton métier même en est la preuve flagrante… Le monde court… à sa perte, la Terre souffre, suffoque et se meurt. L’humanité est un cancer qui, contre toute logique, gangrène le vivant… Elle scie la branche sur laquelle elle est assise…
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Je sais ce que vous avez fait. Vous ne l'emporterez pas au paradis.
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Mais, en y regardant de plus près, le tableau comportait ses zones d’ombre. Les visages étaient noirs d’inquiétude, les regards étaient vides et la méfiance semblait un prélude tout naturel à une future paranoïa.
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page 284 :
« Regarde le monde dans lequel tu vis, ton métier même en est la preuve flagrante… Le monde court… à sa perte, la Terre souffre, suffoque et se meurt. L'humanité est un cancer qui, contre toute logique, gangrène le vivant… »
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