Pour cet homme, qui, loin d‘avoir un coeur de pierre, n'exprimait jamais ouvertement ses sentiments et ne versait jamais une seule larme devant quiconque.
Cet homme que je connaissais pourtant depuis toujours.
Cet homme dont je connaissais pourtant la sensibilité, et la chaleur.
Mais je ne savais pas expliquer sa contenance.
Était-ce dû à son éducation?
Peut-être, mais cela était complètement dépassé aujourd'hui. Comme l'exigeait la société, un homme ne doit pas pleurer et encore moins en public pour préserver son image de mâle dominant, fort, puissant, et héroïque tel un surhomme, et ainsi affirmer sa virilité.
Pourtant même sans larmes, je ressentais souvent, émanant de lui, des émotions très douloureuses. D'un simple regard, je devinais aisément les émotions qui se bousculaient en lui,lorsque ses sourcils étaient froncés et que le pli de son front se creusait. Il avait adopté régulièrement un mécanisme de défense bien connu.
La colère, pour masquer autant qu‘il le pouvait, sa tristesse. En tout cas, c’était mon interprétation.
Je n’aimais pas le voir ainsi souffrir; surtout pas lui. Il ne méritait pas cela.
Qui le méritait néanmoins? Personne. Je ne souhaitais cela à personne.
Cela avait supposément le mérite de vous ramener directement sur l’éphémérité du plaisir et de la vie.
Le rapport du 18/11/2014 de la DGCCRF:
Le taux d'anomalies dépasse les 60%.
Au terme de l'enquête, il apparait que les infractions constatées
sur internet sont les mêmes que celles relevées en agences.
Le taux d'infractions est élevé: 62% selon la direction
générale de la concurrence (DGCCRF)
On comprend mieux pourquoi les agents immobiliers se
tiennent généralement aux dernières places dans la côte
d'amour des professions. C'est bien l'ère du client qui
s'ouvre dans l'univers des services à l'immobilier résidentiel
avec un impératif d'équilibre systèmatique dans les
relations commerciales.
Il y a un taux d'infractions et d'anomalies incroyablement
élevé.
Cela représente tout de
même 2 ans de smic. Cela vaut le coup de se retourner les
manches pour les gagner non? Ou du moins ne pas les perdre...
Les agents se cachent derrière leurs charges très élevées et les
impôts pour se justifier comme si les autres professions n'en
payaient pas.
Or, M Plaza nous rabâche que l'on le peut pas fixer le prix de
vente d'un bien en fontion de notre nouveau projet immobilier,
mais pourquoi les agents fixent leurs prestations en fonction de
leurs charges?
Mes autres mots ne sortirent pas.
D'une main ferme, il me saisit le menton, m’interdisant tout mouvement, pendant que de l'autre, il me prenait la taille et m'attirait à lui. Il m'écrasait contre son torse, à la stupeur manifeste des villageois qu'il prenait visiblement plaisir à choquer, comme pour les punir d’être à l’affux de nouveaux ragots. Sans desserrer son étreinte, il se pencha et, les lèvres entrouvertes, il fouilla ma bouche dans un baiser passionné, insultant, et provocant.
Son charme indéniable devait susciter beaucoup d'émoi chez la gent féminine. Il y eut un long silence pendant que je le dévisageais. Et il n'eut pas une légère attaque de panique, réaction naturelle des hommes face au silencieux regard féminin. Au contraire, il m'observait sans bouger comme s'il voulait capter mes pensées. C'était particulier. Ce regard profond m'impressionna brusquement sans en comprendre la raison au point que, pour masquer mon embarras, je commençai à me livrer à lui.
Petite fille, je ne rêvais à aucun moment de devenir une princesse jolie et souriante.
Oh non!
Je rêvais plutôt d'être le roi, d'être forte et puissante. Je me baladais torse nu en exposant fièrement ses biceps contrairement à ma soeur ainée. Je jouais avec mon grand frère, à la bagarre, aux voitures, aux pistolets à billes, à la construction de cabane dans le jardin, et à tous les jeux de balles plutôt qu’aux poupées et à la marchande. J’étais ce que l’on appellait un garçon manqué.
Les cocktails étaient sensationnels cela dit. Ils étaient si sucrés et fruités que l'on ne sentait même pas l'alcool. Ils se buvaient facilement comme du petit lait. Cela dit au bout de mon troisième verre, l'effet traitre de l'alcool se fit sentir et commença à me monter à la tête. L'alcool me donnait l'agréable impression de flotter, et de lâcher prise.
Je me sentais si bien d'un coup. Cela faisait des mois que je ne m’étais pas sentie aussi heureuse, sincèrement heureuse.
Audrey était une de ces femmes bienveillantes et gentilles, jamais avare de spontanés compliments. C’était ce que j’aimais le plus en elle, sa gentillesse naturelle. Une personne sincère dont la beauté conjointe à la richesse, n'était pas montée à la tête. Elle avait fait des études de psychologie, mais c’était un domaine où les débouchés sont comment dire?... bouchés
Il n'y avait aucun doute, il y avait médecins et médecins. C'était pareil dans tous les métiers, pareil avec l'ensemble des gens, il y a toujours des bons et des moins bons. Consciencieux ou laxistes.
Je le savais désormais, c’est pourquoi je m‘acharnais à trouver les bons et à laisser les moins bons de côté.
Je ne pardonnais pas la médiocrité.
Dans le règne animal, détourner le regard est toujours signe de résignation, tandis que le soutenir est une pure compétition. C'était le choix que je m’efforçais de faire toujours, ne jamais lâcher quel que soit l’obstacle ou les barrières qui se dressaient. Têtue n’était pas un euphémisme pour me caractériser.