Et il en allait pareillement à Sforzinda, la ville parfaite dessinée par Le Filarète : une étoile à huit tours, inscrite dans le cercle et dans l’octogone, avec ses bastions et ses murs puissants.
Qui était sérieusement menacée, maintenant, par les forces obscures et agressives du Premier Chaos, de l’Oubli – la Desmentegansa –, comme on dit ici. Mais il ne restait plus personne pour résister, pour vendre cher sa peau, comme nous le faisions nous-mêmes.
Rien que Salaï et moi, un frère, une duchesse sans duché, personne d’autre, barricadés à l’intérieur.
Par chance, tout était bien organisé.
L’ennemi arriverait de tous les côtés, il pointerait de toute part contre les murs ses terrifiantes gueules de feu…