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Citations de Francis Cabrel (26)


Francis Cabrel
C'était un pays charmant
C'était un pays comme il faut
Elle dit, elle dit maintenant
Maintenant on prend
Quelques photos des mourants
Au lieu de leur donner de l'eau
Elle dit pas ça méchamment
Pour l'instant...

MADAME X.
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Francis Cabrel
Il voulait trouver mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouver mieux que la douce lumière du soir près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il voulait trouver mieux

Et il a fait tout le tour de la terre
Il a même demandé à dieu
Il a fait tout l'amour de la terre, il n'a pas trouvé mieux

Et il a croisé les rois de naguère
Tout drapés de diamants et de feu et même
Dans les châteaux des rois de naguère il n'a pas trouvé mieux

Il n'a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre
Que son vieil arbre tordu au milieu
Trouvé mieux que la douce lumière du soir près du feu
Qui réchauffait son père
Et la troupe entière de ses aïeux
Le soleil sur les murs de poussière
Il n'a pas trouvé mieux.

Les Murs de Poussière.
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Francis Cabrel
A chaque amour que nous ferons.

Je me noierai dans tes étreintes, dans tes vallées, tes sillons
Tes merveilleux labyrinthes
Et tes mystérieuses plaintes
À chaque amour que nous ferons
Le rouge de ta bouche peinte enflammera l'horizon
Jusqu'aux étoiles presque éteintes
On y trouvera nos empreintes
Et de là, nous nous perdrons

Le monde peut dormir tranquille
Il ne fait qu'un rêve à la fois
Des rêves à la fois, j'en fais mille
Ils ont tes manières et ta voix
Avant de recouvrir la Terre
Chaque nouveau matin viendra naître en dessous de tes paupières
Et n'avancer qu'à ton pas

Tu feras fondre mes silences à envoler tous mes ballons
Et s'écrouler en cadence
Dans les vertiges qui avancent
Tous mes soldats de plomb
À chaque instant, tout recommence, chaque souffle un tourbillon
Chaque geste une impatience
La mort est la renaissance
À chaque amour que nous ferons

Le monde peut dormir tranquille
Il ne fait qu'un rêve à la fois
Des rêves à la fois, j'en fais mille
Ils ont tes manières et ta voix
Avant de recouvrir la Terre
Chaque nouveau matin viendra naître en dessous de tes paupières
Et n'avancer qu'à ton pas

Les enfants auront ton sourire, ceux qui viendront, ceux qui sont là
Pour nous empêcher de grandir
Il ne restera qu'à choisir le fou qui annoncera pour moi
Le seul secret que je peux dire
Le jour qui se lève vient de toi

Je me noierai dans tes étreintes dans tes vallées, tes sillons
Tes merveilleux labyrinthes
Et tes mélodieuses plaintes
À chaque amour que nous ferons
Le monde peut dormir tranquille
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Francis Cabrel
L'arbre va tomber
Les branches salissaient les murs
Rien ne doit rester
Le monsieur veut garer sa voiture
Nous on l'avait griffé
Juste pour mettre des flèches et des coeurs
Mais l'arbre va tomber
Le monde regarde ailleurs


L'arbre va tomber
Ça f'ra de la place au carrefour
L'homme est décidé
Et l'homme est le plus fort toujours
Ouh c'est pas compliqué
Ça va pas lui prendre longtemps
Tout faire dégringoler
L'arbre avec les oiseaux dedans


Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient
Et tellement qui s'y abritent encore
Toujours sur nous penché quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors


L'arbre va tomber
L'homme veut mesurer sa force
Et l'homme est décidé
La lame est déjà sur l’écorce


Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient
Et tellement qui s'y abritent encore
Toujours sur nous penché quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors
L'arbre va tomber
On se le partage déjà
Y'a rien à regretter
C'était juste un morceau de bois
Ouh un bout de forêt
Avancé trop près des maisons
Et pendant qu'on parlait
L'arbre est tombé pour de bon


Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient
Et toutes ces nuits d'hiver quand les averses tombaient
T'as dû en voir passer des cortèges de paumés
Des orages des météores
Et toutes ces nuits d'hiver quand les averses tombaient
Une vie d'arbre à coucher dehors


À perdre le nord
À coucher dehors
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Francis Cabrel
A l'aube revenant, les amants se relèvent
Descendent de leur rêve, encore ruisselants
Chaque geste est urgent puisque le jour se lève
La tempête s'achève en murmures brûlants

A l'aube revenant
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Francis Cabrel
On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline
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Francis Cabrel
Dehors l'averse crépite
Sur les pavés de la cour
Mais nos rêves sont sans limites
La jolie dame qui s'abrite
Porte à ses pendants d'oreilles, du soleil (...)

Dans un mouvement de bottines
Et le frôlement du velours
Elle part, comme tu l'imagines
Et l'eau de la flaque assassine
Elle l'évite d'un délicieux détour. (...)

L'averse a terminé sa route
Quelque part dans les alentours
Accrochés aux dernières gouttes
Ces mots que personne n'écoute
Disent que les beaux moments sont trop courts

(" Les beaux moments sont trop courts")
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Francis Cabrel
Les mots qu'on reçoit
C'est comme des parfums qu'on respire
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Francis Cabrel
Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y'aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche

Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines

Il y aura certainement
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides et qui traînent
Et des nuages pris aux antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne

On ira tout en haut des collines
Regarder tout ce qu'octobre illumine
Mes mains sur tes cheveux
Des écharpes pour deux
Devant le monde qui s'incline

Certainement appuyés sur des bancs
Il y aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris sur les antennes
Je t'offrirai des fleurs
Et des nappes en couleurs
Pour ne pas qu'octobre nous prenne

Et sans doute on verra apparaître
Quelques dessins sur la buée des fenêtres
Vous, vous jouerez dehors
Comme les enfants du nord
Octobre restera peut-être

Octobre
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Francis Cabrel
Y’a quelqu'un d’autre dans ta glace
Entre les potions et les crèmes
Tous les petits pots qui s’entassent
Tu vois le temps est passé quand même
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Francis Cabrel
Voilà que, du sol où nous sommes,
Nous passons nos vies de mortels
À chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel.
"La robe et l'échelle"
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Francis Cabrel
Vous, vous êtes et nous, nous sommes
Des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Mêmes cœurs entre les mêmes épaules
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
Si on y oublie l'essentiel ?
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Moi, j'ai des îles, j'ai des lacs
Moi, j'ai trois poissons dans un sac
Moi, je porte un crucifix
Moi, je prie sur un tapis
Moi, je règne et je décide
Moi, j'ai quatre sous de liquide
Moi, je dors sur des bambous
Moi, je suis docteur-marabout

Et nous sommes
Des hommes pareils




Plus ou moins loin du soleil
Blancs, noirs, rouges, jaunes, créoles
Qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
S'il y manque l'essentiel ?
Semblables jusqu'au moindre atome
Vous, vous êtes et nous, nous sommes...

Moi, je me teins et je me farde
Moi, mes chiens montent la garde
Moi, j'ai piégé ma maison
Moi, je vis sous des cartons
Moi, j'ai cent ans dans deux jours
Moi, j'ai jamais fait l'amour
Nous, enfants neveux et nièces
On dort tous dans la même pièce

Quelque soit le prix qu'on se donne
On nage dans le même aquarium
On partage le même royaume
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes
Où nous sommes des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Tous tendus vers l'espoir de vivre

Qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres
S'il y manque l'essentiel...?
S'il y manque l'essentiel...?
J'aime mieux ce monde polychrome
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes...
Des hommes pareils...

https://www.youtube.com/watch?v=hSwIMB_uUgM
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Francis Cabrel
C'était l'hiver,
Elle disait " j'ai déjà trop marché "
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets
Trop lourd de peines
Elle disait " je ne continue plus "
Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu
C'est plus la peine
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil ni au silence des églises
Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Elle disait que vivre était cruel
Elle ne croyait plus au soleil ni aux silences des églises
Et même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son cœur
Mais le vent n'a jamais été plus froid
La pluie plus violente que ce soir-là
Le soir de ses vingt ans
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux
Dans un éclair blanc
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
Elle a sûrement rejoint le ciel
Elle brille à côté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon cœur
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Francis Cabrel
Octobre

Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche

Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines...(...)
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Francis Cabrel
Le seul voyage qui vaille est celui que nous faisons là où nous sommes, toutes écoutilles au vent, quand notre but n'est pas de conquérir le monde mais d'être conquis par lui.

( extrait des " cardinaux en costumes")
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Francis Cabrel
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruir
Je l'aime à mourir
(...)
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne peut pas dormir
Ne peut pas dormir
Je l'aime à mourir

Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie
Et l'amour aussi

'Je l'aime à mourir'
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Francis Cabrel
La corrida

Depuis le temps que je patiente
dans cette chambre noire
J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante
Au bout du couloir;
Quelqu'un a touché le verrou
Et j'ai plongé vers le grand jour
J'ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour

Dans les premiers moments j'ai cru
Qu'il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l'avoir
Cette danseuse ridicule

Est-ce que ce monde est sérieux ?


Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l'attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles

Est-ce que ce monde est sérieux ?

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Francis Cabrel
La robe et l'échelle

A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n'efface l'essentiel
Tout s'envole en ombres légères
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel

(...)J'ai trouvé d'autres choses à faire
Et d'autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais...
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Francis Cabrel
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
A trop vouloir te regarder j'en oubliais les miennes.
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Francis Cabrel
On s'envolera du même quai
Les yeux dans les mêmes reflets
Pour cette vie et celle d'après
Tu seras mon unique projet
Je m'en irai poser tes portraits
À tous les plafonds de tous les palais
Sur tous les murs que je trouverai
Et juste en dessous, j'écrirai
Que seule la lumière pourrait...
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