Francis Laboutique

Idée originale et dossier historique : Emmanuelle Polack

Scénario : Régis Hautières, Francis Laboutique

Dessin : Pierre Wachs

Mises en couleurs : DOMNOK



J'ai commencé par le tome 2, le premier étant absent des bacs. S'agissant de Sophie Scholl, résistante en Allemagne, j'en ai déduit que toutes les femmes étaient dans la Résistance.

Or, je m'aperçois, en lisant ce tome consacré à une pionnière de l'aviation, qu'il s'agit plutôt d'une résistance aux diktats masculins. En effet, à cause de son statut de femme, Amy Johnson ne pouvait accéder à son rêve, devenir pilote de ligne commerciale. Elle se lance alors dans des défis insensés pour prouver qu'elle peut faire aussi bien que les hommes.

Comme pour le tome 2, la BD est complétée par un dossier.

Idée originale et dossier historique : Emmanuelle Polack

Scénario : Régis Hautière, Francis Laboutique

Dessin : Marc Veber

Mise en couleur : DOMNOK



Je savais, bien sûr, que certains Allemands s'étaient dressés contre Hitler. Mais j'ignorais tout de l'existence d'un groupement d'étudiants munichois appelé « La Rose Blanche » qui militait pour la paix.

Sophie Scholl, dont il est question ici, faisait partie de ce mouvement. Cela s'est, hélas, fort mal terminé pour eux puisqu'ils ont été exécutés.

Le dessin, très précis, très réaliste, rend bien compte de cet « esprit de résistance au coeur même du IIIe Reich » et de l'acharnement de la Gestapo.

La postface complète admirablement la BD.

J'aime joindre l'utile à l'agréable. Ce soir, je me coucherai en ayant appris encore quelque chose.

Merci à tous ceux qui ont participé à cette aventure.

Ce n'est d'ailleurs, que le début, puisqu'il y a quatre tomes.

Cette bande-dessinée est la première d'une tétralogie. Eve, la tante de Claire, vient de mourir. Après sa mort, Claire découvre que sa tante lui a laissé une boîte qui lui tenait à cœur, remplie de coupures de journaux et de papiers écrits en anglais et en allemand. Dans cette boîte, nous pouvons trouver le destin de quatre femmes : Amy Johnson, Berthie Albrecht, Sophie Scholl, Mila Racine. Claire découvre qu'il a aussi un carnet tenu par le personnage fictif d'Anna Schaerer. Ce premier tome est consacré à l'aviatrice Amy Johnson, qui a su s'imposer dans les années 30 alors qu'elle vivait dans une société particulièrement sexiste. Chaque tome de cette tétralogie présente le destin hors du commun de femmes qui ont contribué à la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. Ces femmes ont réellement existé. L'histoire de cette aviatrice débute dans les années 30 à Londres, les journaux ne font que parler d'elle. Elle réalise un exploit en mai 1930 : elle est la première femme à réussir à relier l'Angleterre à l'Australie en vol solitaire. En 1932, elle épousera le pilote Jim Mollison dont elle était folle amoureuse. Amy ne rêve que d'une seule chose : devenir pilote de ligne. Malheureusement, ces "amants volantes" divorcent en 1938, les rumeurs disaient que Jim Mollison était très infidèle. En 1939, l'Allemagne envahit la Pologne. Amy s'engage dans la section féminine de l'ATA (Air Transport Auxiliary). Ainsi, elle se charge d'assurer la livraison sur le front d'avions neufs sortis d'usine, même quand les conditions météorologiques sont défavorables. J'avais déjà lu un livre portant sur l'aviation féminine durant la Seconde Guerre Mondiale : La Vieille Dame qui avait vécu dans les nuages, un livre fort en émotions que je recommande chaudement. Féministe avant l'heure qui déplore l'inégalité professionnelle entre hommes et femmes. Pour oublier son histoire d'amour désastreuse, Amy se consacre pleinement à l'aviation malgré qu'elle soit sans arrêt questionnée par les journaux sur sa séparation avec Jim Mollison. .Anna Schaerer, une autre journaliste, finira par percer le cœur de pierre de Amy et réussira à obtenir son amitié. L'histoire est vraiment très intéressante, les dialogues sont riches et les éléments fictifs (le carnet de la journaliste) s'avèrent particulièrement ingénieux. Néanmoins, je n'ai qu'une chose à reprocher à cette bande-dessinée : je m'attendais à de meilleures planches même si les traits sont fins et précis. Le scénario rattrape nettement le graphisme, nous sommes vite transportés par l'histoire qui nous touche en plein coeur. Je conseille vivement cette bande-dessinée pour son apport culturel. Sans oublier qu'à la fin de ce tome, nous pouvons trouver un dossier historique permettant de faire le lien entre la réalité et la fiction. LISEZ LA !

Ce troisième tome de la série" Femmes en Résistance " est consacrée à la jeune Allemande , Sophie Scholl. Cette jeune femme et son frère incarnent la résistance, au sein même du Reich, contre le régime nazi.



Beaucoup d'entre nous connaissent au moins son nom et son combat. Et là-dessus j'avoue que la bande dessinée n'apporte pas grand chose.... Le scénario fait des allers-retours entre passé et présent, pourquoi pas. Mais le fait d'avoir rajouté encore un personnage qui infiltré l'organisation nuit à la fluidité du récit.



Je met tout de même trois étoiles pour le projet en lui-même.

Une tétralogie des plus remarquables que vous proposent les éditions Casterman ! "Femmes en résistance", scénarisé par Régis Hautière et Francis Laboutique, avec l'appui de l'historienne Emmanuelle Polack et illustré par Ullcer, met en avant le destin de cinq femmes, héroïnes de par leur courage et leur ténacité, pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Ce tome 3 est consacré à l'une des plus grandes figures féminines de la résistance : Berty Albrecht.

En mai 1943, elle est arrêtée par la Gestapo, alors qu'elle se trouvait dans un parc à Mâcon. Dans l'espoir qu'elle leur livre Henry Frenay, elle subit un interrogatoire très musclé. Henry Frenay, principal chef de la résistance, a fondé la plus importante des organisations membres du Conseil National de la Résistance.

p. 7 : " Nous sommes sûrs que Frenay était la cible principale de ce coup de filet. "

De nos jours. Après avoir hérité d'un mystérieux carnet légué par sa tante à sa mort, Claire entame des recherches dans le passé de quatre femmes résistantes durant la Seconde Guerre Mondiale.

Lorsque Berty Albrecht fait la connaissance de Frenay, elle est séparée de son mari.

p. 7 : " Berty Albrecht a participé, elle aussi, à la création de ce mouvement. Elle travaillait pour Frenay. Elle était son bras droit, son alter ego."

De retour à Paris, elle se consacre à l'éducation de ses enfants, et s'investie dans le combat pour l'éducation, l'indépendance et le droit de vote pour les femmes.

p. 22 : " Et puis elle a repris ses activités militantes, affirmant ses principes d'égalité des sexes. Elle a lutté en faveur de la libération sexuelle, de la libre utilisation des moyens de contraception et réclamé le justice pour tous. "

Avec Frenay, ils créent le journal "Combat".

p. 39 : " Madame Albrecht a réussi à faire d'une petite feuille de propagande un grand journal d'information tiré à 25000 exemplaires. "

Sa mort, tragique, confirme d'autant plus sa détermination, et conforte le lecteur dans son admiration et le respect que l'on peut porter à une femme telle que Berty Albrecht, qui s'est battue pour la liberté, au prix de sa vie. Inhumée au Mont Valérien, elle est l'une des six femmes Compagnon de la Libération.

Les livres ont ce pouvoir de cristalliser l'Histoire, et notamment en le rendant accessible au plus grand nombre. C'est ce qu'ont réalisées les éditions Casterman grâce à cette série-concept. Toute la recherche biographique du personnage est subtilement incorporée dans une intrigue contemporaine. Le documentaire annexe final enrichit le livre du devoir de mémoire. Cette bande dessinée rend magnifiquement hommage au combat de cette femme, Berty Albrecht, héroïne féministe et communiste.

Une série à diffuser largement !
Lien : https://missbook85.wordpress..

Une bande dessinée qui évoque le parcours d'Amy Jonhson, une jeune femme volontaire passionnée par l'aviation.



La résitance est celle de la société du début et milieu du XXe siècle qui considère que la place d'une femme n'est pas au commande d'un avion.



Une (trop) grande place est accordée dans le récit dans son histoire avec son mari. De plus, la fin est (trop) romancée car les raisons de sa disparition restent un mystère.



Au final, il reste le portrait d'une personnalité forte et combative et de son amour pour les avions.



A tenter

Dans ce deuxième volume de la série Femmes en résistance, on retrouve l'espionne Anna Schaerer, mais le mystère autour d'elle s'épaissit.



Toutefois, c'est surtout l'histoire de Sophie Scholl et du groupe de la Rose blanche qui fait l'intérêt de cet album.



Je trouve notamment la couverture particulièrement évocatrice et réussie, cette représentation toute simple de Sophie Scholl montrant bien que c'est une jeune fille innocente et sincère qui a été fauchée par la barbarie nazie.

L'album montre bien également que son sacrifice n'a pas été vain.

Cette bande dessinée fait partie d'un projet qui met en avant des femmes résistantes de nationalité différente mais qui ont en commun, malheureusement, d'être passée à trépas dans les années 1940.



Ce tome-ci, le 3ème, est consacré à Berty Albrecht, une Française qui a connu les grandes figures masculines de la résistance française et n'a pas grand chose à leur envier. Elle aussi a été arrêtée et torturée par la Gestapo.



Ce qui est intéressant dans son parcours c'est de voir comment elle s'est affranchie de son milieu et de ses 'croyances idéologiques' pour embrasser la cause féministe - prélude de son engagement dans la résistance.



La bande dessinée fait des allers-retours entre présent et passé, une structure intéressante qui permet de mettre en perspective la vie de cette femme dans son temps.

A la fin de l'histoire se trouve un dossier historique pour compléter nos connaissances et c'est appréciable.



Il ne me reste plus qu'à aller chercher les autres tomes .

A la mort de sa tante Ève, Claire reçoit une boîte qui contient des coupures de journaux sur 4 femmes et un carnet noir. Elle commence à les lire pour comprendre ce qui a poussé sa tante à les conserver, et c'est ainsi qu'elle découvre l'histoire d'Amy Johnson, une anglaise pionnière de l'aviation qui a trouvé la mort pendant la bataille d'Angleterre.



Cette BD semble ouvrir la voie à une série intéressante qui permettra de découvrir le destin de femmes d'exception.

J'ai trouvé la couverture très réussie, du coup j'ai été un peu déçue par la simplicité des dessins à l'intérieur de l'album.

L'histoire aurait également pu être un peu plus creusée, mais le sujet m'a beaucoup intéressée.

J'attends donc le tome suivant pour me faire une opinion plus précise sur cette tétralogie.

Anna Schaerer, l'espionne de l'amiral Wilhem Canaris, responsable du service de renseignement de l’armée et opposant célèbre au régime d’Hitler, est chargée d'infiltrer et de surveiller à Munich un groupe d'étudiants qui diffusent des tracts anti-nazis.



Sur place elle est reconnue par Jürgen, un ami d'enfance qui est membre de la Gestapo. Cela complique sa tâche de surveillance de Sophie Scholl et de ses compagnons de la Rose Blanche, mouvement de résistance d'obédience chrétienne en 1942.



On connaît tous cette histoire de ces jeunes idéalistes qui ont été arrêtés, jugés et condamnés à mort après avoir distribué des tracts contre le régime à l’université de Munich. Ce qui est original dans cette BD, c’est l’approche qui valorise le rôle des femmes, et la structure narrative de l’histoire. En effet, l’histoire de Sophie Scholl est racontée par Claire qui lit les carnets d’Anna qui lui ont été transmis par héritage familial.



Les dessins réalistes dans des couleurs légèrement passées nous replongent bien dans cette époque sombre où une dictature raciste impitoyable a emmené le monde dans une guerre d’anéantissement suicidaire.



Reste la leçon de cette jeunesse qui s’est sacrifiée pour des valeurs humanistes. 80 personnes ont perdu la vie au nom de cet idéal. L’amiral Canaris, qui a été reconnu "juste", pour avoir aidé des juifs à fuir le pays, est mort en détention en 1945, après le dernier attentat manqué contre Hitler. Il a été réhabilité depuis par les autorités de la république fédérale. Tous ces personnages sont la preuve que le refus de l’abomination est toujours possible et demeure dans les mémoires, une leçon d'espoir pour tous les opprimés.



C’est la deuxième BD de cette série, dont Anna Schaerer est le fil rouge, et je crois que je vais me précipiter à la médiathèque pour chercher les autres.

Ce 4ème et dernier tome de la série Femmes en résistance s'intéresse à Mila Racine, une résistante française (et juive) qui a fait partie d'un réseau de passeurs chargé de cacher puis faire passer des enfants juifs en Suisse.



Ce tome est marqué par un graphisme plus précis et plus saisissant que les précédents. La palette de couleurs est plus restreinte, mais plus efficace. Cet épisode ne manque pas d'intérêt et offre davantage de scènes liées à la vie de cette résistante. Même si, une fois de plus je regrette que les recherches sur l'espionne allemande (ancêtre de la narratrice) prenne une fois de plus une trop grande place dans le scénario.



Oui, côtoyer des femmes fortes qui ont résisté à une idéologie au péril de leur vie donne à réfléchir. Oui, les blessures provoquées par une telle période reste vivent chez ceux qui l'ont vécu et leurs descendants. Et ensuite ?



Il est indéniable que cette commande de Castermann a demandé un immense travail pour les scénaristes et pour les dessinateurs, mais à mon sens, le fait d'avoir intégré le "présent" à travers cette narratrice en quête de vérité sur ses origines ne les a amené qu'à se disperser. C'est bien dommage car de tels destins méritaient bien mieux...

Rencontre avec Frasier et Hautière lors d'un café bulles où j'ai appris plein de choses intéressantes sur l'élaboration d'une BD. J'ai acheté ce 4ème tome sans avoir lu les trois autres parce que Olivier Hautière n'a été le dessinateur que dans celui-là. L'idée est de faire découvrir Mila Racine qui a sauvé 234 enfants juifs en les faisant passer en Suisse. Un bel hommage malgré le fil pas toujours facile à suivre. le couple du présent était-il vraiment nécessaire en milieu d'histoire ? Les dessins sont parlants et aboutis. J'en ai un autre en plus sur la première page dédicacé par les 'bulliers'.

Premier tome de la tétralogie consacrée à 4 portraits de femmes ayant résisté à l'Allemagne nazie.

4 destins exemplaires de femmes exceptionnelles, servis par un beau dessin. Un petit bémol le scénario aurait mérité un peu plus de rigueur, trop prévisible à mon goût.

A lire tout de même.

Suite à la lecture du premier tome de cette série, Amy Jonhson, consacrée à des femmes d'exception de la seconde guerre mondiale, j'ai pu trouver en bibliothèque (et non sans mal) le deuxième tome consacré à Sophie Scholl jeune étudiante allemande et militante. Celle-ci accompagnée d'autres étudiants va se révolter contre la montée du nazisme et son idéologie, malgré les risques encourus c'est à coup de tracts qu'ils vont faire entendre leur voix. Malheureusement ils seront vite identifiés et condamnés.

Tout au long du récit nous suivons Sophie qui fait notamment la connaissance de la journaliste Anna Schaerer déjà rencontré dans le tome 1 et qui est le fil conducteur de chaque tome de la série, cette étudiante nous montre que même en Allemagne et en pleine guerre il existait des résistants et qu'ils se soulevaient contre l'idéologie barbare hitlérienne.



Très bien mis en images cet album est une vraie réussite, le scénario est passionnant et l'histoire maintient le suspense autour de ce personnage énigmatique qu'est Anna.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

J'ai l'impression que le titre de cette série est à prendre dans plusieurs sens.

Pour ma part, j'ai choisi ce premier tome pour découvrir l'action de l'aviatrice britannique Amy Johnson dans la Résistance, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Peut-être l'intérêt est-il en fait ailleurs, d'autant plus quand je constate que le correcteur orthographique de la tablette sur laquelle j'écris ne reconnait pas le terme "aviatrice"...



J'ai été surprise de constater que la période de sa vie engagée dans une activité de résistance (amener les avions neufs du lieu de fabrication au lieu d'utilisation) ne soit traitée que dans le dernier quart de l'ouvrage, et selon moi, ce n'est pas le meilleur ni le plus porteur.

Le scénario débute le récit de la vie de cette femme hors du commun en 1930, quand elle décolle de Londres pour gagner l'Australie en solitaire...

Toute la suite, jusqu'à son enrôlement, découle de cet exploit - son mariage, ses projets professionnels ayant pour centre l'accès des femmes aux mêmes fonctions que les hommes dans l'aviation, sa méfiance envers les journalistes. Enfin, c'est ce qui nous est raconté. Je trouve difficile de faire la part des choses dans cette bd entre l'histoire et la fiction car un des personnages principaux du scénario et du destin présenté d'Amy Johnson est fictif ! C'est donc une version romancée qui nous est présentée, et j'aurais apprécié que cela soit mentionné explicitement - le récit cadre qui est présent pour faire le lien entre les quatre tomes de la série ne m'a pas laissé présager particulièrement ce tournant romanesque ; la notice documentaire de fin évoque uniquement les faits liés à l'aviation. C'est sur le site internet de l'historienne, Emmanuelle Polack, initiatrice du projet, que j'ai découvert cette information.

Cette série a déjà dix ans, il est vrai, cependant, je continue de soutenir la transparence totale pour ce genre de récit : ajouter un "vrai/faux" à la fin ou une note des auteur-ices ou autre afin d'éviter de réécrire l'Histoire et de faire gober n'importe quoi à n'importe qui, fondamental me semble-t-il à l'heure des infox et du complotisme.



Tout ça pour dire que, pensant trouver un documentaire historique scénarisé sur une femme ayant participé à la Résistance, il s'agit en fait d'une biographie assez romancée dont la vie entière semble avoir été un acte de résistance parce que femme dans un monde d'hommes.

J'aimerais savoir comment tout cela s'est décidé dans le processus de création, entre Emmanuelle Polack l'historienne, et les scénaristes Régis Hautière (de la Guerre des Lulus, notamment, que je ne connais que de réputation pour le moment) et Francis Laboutique - équipe qui se maintient sur toute la série.



J'ai tout de même pris plaisir à cette lecture, même si elle est assez éloignée de ce que j'attendais. Et je suis curieuse de lire le portrait suivant, celui de Sophie Scholl, tout en étant consciente des libertés prises avec la "réalité".



J'ai trouvé le dessin de Pierre Wachs classique mais plaisant, avec quelques belles pages retraçant la traversée jusqu'en Australie, et le personnage d'Amy Johnson en particulier, très expressif dans son corps et dans son visage du début à la fin. Colorisation et ombrages parfaits de Domnok, que je découvre être Dominique Osuch, que j'ai découverte il y a peu avec son Nijinski, l'ange brûlé 100% personnel.

Mila Racine est le quatrième et dernier tome de Femmes en résistance, bande dessinée de Régis Hautière, Francis Laboutique et Emmanuelle Polack (scénario) et Olivier Frasier (dessin). Mila Racine est une résistante française qui s'évertua à faire passer des enfants en Suisse. Cet album permet de conclure le fil rouge de cette série et le rôle de la mystérieuse espionne allemande. Une biographie réussie sur une femme peu commune et trop peu connue.

Berty Albrecht est le troisième tome de Femmes en résistance, bande dessinée de Régis Hautière, Francis Laboutique et Emmanuelle Polack (scénario) et Ullcer (dessin). Berty Albrecht est une féministe française qui participa activement à la résistance. Une biographie réussie sur une femme peu commune et trop peu connue.

Quelques mois après avoir lu le tome 2, j'ai enfin pu emprunter le tome 1, et voilà! (merci Lindenbroock, pour le conseil!)



Claire se rend à l'enterrement de sa tante, à laquelle elle était très attachée, mais qu'elle avait un peu perdue de vue. En héritage, elle reçoit une boite avec des coupures d'articles de journaux, des photos, un carnet. Le point commun de tout cela: il s'agit de quatre femmes différentes qui ont eu un destin hors du commun, justement. Claire, à l'aide de son compagnon, Frédéric, lit le carnet et découvre la vie d'Amy Johnson, une aviatrice engagée des années 30 qui a battu de nombreux records et s'est ensuite investie dans la lutte contre le nazisme.

Amy a fait la connaissance d'une journaliste, Anna, qui devient son amie à force de douceur et de persévérance, mais jusqu'où cette amitié va-t-elle l'amener?



C'est une histoire très intéressante car hélas assez méconnue du grand public, et c'est un plaisir de découvrir cette femme hors-norme.

Les dessins sont précis, les couleurs vives, rendent ce récit fluide et agréable à lire.

J'ai bien aimé ce premier tome qui peut se lire comme un one-shot. Le concept de la série est de nous présenter quatre femmes ayant réellement existé et qui ont combattu pendant la Seconde Guerre Mondiale. On commencera par la britannique Amy Johnson. Viendront ensuite Mila Racine, Berthie Albrecht et Sophie Scholl.



Le lien est fait par un autre personnage féminin Anna Shaerer, journaliste de surcroît. Par ailleurs, il y a également une histoire contemporaine qui semble être le fil conducteur de ces quatre destins exemplaires de femmes à la volonté inébranlable.



On observera cependant quelques maladresses notamment dans le langage lorsqu'on parle de journaleux par exemple, terme certainement peu employé en 1930. On notera également quelques difficultés à bien cerner le scénario en proie à un rebondissement final de taille mais qu'un lecteur avisé devinera d'emblée.



Femmes en résistance nous montre le portrait de femmes réellement exceptionnelles pour leur temps. Leurs exploits ont sans doute fait progresser la cause dans un monde machiste. Une belle série de guerre sous l'angle féministe.

Cette BD m'a été prêtée sans que j'aie lu le tome 1, ce qui ne gêne pas la compréhension de l'histoire, mais j'aurais toutefois préféré commencer par le Tome 1.



Nous sommes en pleine seconde guerre mondiale, et l'Histoire nous emmène au coeur de la Rose blanche, groupuscule résistant en Allemagne, constitué pour la plupart de jeunes étudiants. Une espionne doit intégrer le groupe, et au départ nous avons un peu de mal à comprendre pour qui elle travaille réellement.

Néanmoins l'histoire est bien ficelée, et donne quelques détails intéressants sur la résistance allemande. Une BD plutôt destinée à la jeunesse, mais qui peut être le point de départ de belles réflexions et d'autres recherches. A conseiller aux lycéens!