Entre le chasseur et sa proie, la distance s'amenuise. La baleine n'est pas encore morte mais, privée de ses forces, elle oscille à la surface,comme un pendule, dérivant bord à bord, accrochée à la ligne. Quand elle sort son énorme mufle hors de l'eau, ses lippes s'ouvrent, ses fanons dégorgent des flots mousseux de sang qui s'étalent sur la mer, et une profonde note d'orgue retentit comme échappée des portes entrouvertes d'une église.