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3.99/5 (sur 978 notes)

Nationalité : Chili
Né(e) à : Quemchi, Chiloé , le 19/07/1910
Mort(e) à : Santiago , le 05/08/2002
Biographie :

Francisco Coloane est un narrateur, dramaturge et journaliste chilien.

Son père Juan Agustín qui décède, vaincu par le diabète, alors que Francisco n'a même pas dix ans, était capitaine du Yelcho, le premier baleinier du Chili. Sa mère, Humiliana Cárdenas, était agricultrice.

En 1923, il fait son premier voyage sur l'océan pour rejoindre Punta Arenas, à l'extrême sud du pays. Il s'y installe avec sa mère et fait ses études au séminaire de Ancud. Mais comble de malheur, sa mère décède à son tour en 1925.

A l'âge de 17 ans, Francisco abandonne le collège pour gagner sa vie. Il fait son service militaire et multiplie les expériences professionnelles : éleveur de moutons, dresseurs de chevaux, ouvrier agricole, baleinier, etc. Ces expériences lui permettent de côtoyer la population des régions arctiques où se mêlent marins, chasseurs de phoques, chercheurs d'or, contrebandiers, trafiquants et aventuriers mais aussi de connaître le mode de vie des Indiens dont il sera un grand défenseur.

Il écrit son premier conte intitulé "Chiens, chevaux, hommes", imitant l'œuvre de Ferdinand Ossendowski ("Bêtes, hommes et dieux").

C'est pendant un voyage à bord du navire école General Baquedano, qu'il a l'idée d'écrire "Le Dernier Mousse", publié en 1941 et qui sera lu par deux générations de chiliens. Le livre conte les aventures du jeune Alejandro Silva Cáceres qui s'embarque clandestinement à bord du Baquedano, une corvette de la marine dont c'est le dernier voyage et qui sera désarmée lors de son retour au port.

Il exerce la fonction d'inspecteur du travail à Punta Arenas, ce qui lui permet d'observer les rapports entre patron et employé, constatant tous les abus et les désarrois.

En 1936, il repart pour Santiago et occupe un poste au Service Culturel au Ministère du Travail. Il s'y lie d'amitié avec Pablo Neruda, Nicómedes Guzmán, Oreste Plath et d'autres écrivains empêtrés dans la bureaucratie pour pouvoir survivre.

En 1941, il reçoit le Prix du concours Zig-Zag pour "Le Dernier Mousse". En 1964, il reçoit le Prix National de Littérature, et en 1966 il est élu Président de la Société des Écrivains du Chili. En 1980, il devient membre de l'Académie chilienne de la Langue. En 1997, il est fait Chevalier des Arts et des Lettres en France.
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Citations et extraits (186) Voir plus Ajouter une citation
La mer, possessive et violente lorsqu'on navigue sur ses eaux, nous apparaissait de si loin comme une irremplaçable compagne, une immense étendue paisible, dont la vue rassurait, éveillant un indéfinissable sentiment d'espérance.

p. 129
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Parfois, à notre insu, nous contemplons les animaux, comme si nous leur posions une question, et même s’ils ne nous répondent que par un regard inexpressif, il s’établit néanmoins une sorte de courant qui touche notre âme ; une faible lueur tremble et nous découvrons ce que nous cherchions, peut-être un simple apaisement.
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Nous étions à la mi-décembre et la nuit, sous ces latitudes, est presque inexistante ; les jours se mordent la queue, car, à peine le crépuscule commence-t-il à étendre ses ombres que la clarté laiteuse de l'aurore les efface.
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“De sombres pensées commencèrent à lui traverser l’esprit ; elles allaient et venaient, insistantes et chaque fois plus sombres. il tenta de les chasser en se remémorant les étapes qui l’avaient conduit vers ce bout du monde où il se trouvait maintenant, allongé dans l’obscurité. Il parcourait le passé à grandes enjambées, et dans sa mémoire d’homme en proie à l’insomnie surgissaient çà et là, comme des illuminations, les raisons occultes de ses actes, qu’il croyait englouties dans les eaux troubles de l’oubli.”
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La mer avait retrouvé son calme et la nuit son silence : la lune dorait la surface lisse des eaux. Pourtant, quelque chose d'indéfinissable flottait dans l'air. Le souffle du mystère après son passage.
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J’ai toujours su que je pouvais me débrouiller sans la littérature car, outre écrivain et journaliste, j’ai été charpentier, ébéniste, gazier et peintre en bâtiment. Tant que j’avais les mains libres et souples, et des pieds en bon état, j’étais capable de faire n’importe quoi pour gagner ma vie.

p. 83
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- Nous sommes comme les glaces, dit Manuel à voix basse. La vie nous fait parfois chavirer et nous change de forme.
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Lorsque Martin comprit les intentions de son ami, il fixa sur lui cet effrayant regard. Ce fut le dernier avant que la mort ne l’emportât ; mais sa fulguration emplit la cabine s’incrusta sur les murs et ne laissa plus jamais Foster dormir en paix.

Cinq marins et un cercueil vert
page 102
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On m’a souvent demandé comment j’écris, quelles sont mes habitudes, mes manies. Il semble que nombre de mes collègues s’adonnent à des rites particuliers devant la page blanche, prononcent des formules, se livrent à des actes étranges destinés à convoquer les Muses ou je ne sais qui. Certains fument, d’autres boivent du café, ou boivent tout court. Moi, je me suis habitué à écrire au lit.

p. 135
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Trois jours et trois nuits, les vents déferlèrent sur les crêtes de l’île avec un extraordinaire acharnement. On ignore pourquoi ils déchargent ici leur furie. Leurs assauts cessèrent au quatrième jour, et dans ce calme tant attendu apparut le casque d’or du soleil dont les rayons firent brasiller la plaque argentée des eaux.
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