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Citation de Siabelle


Une fois arrivé à la ferme, Gus se rendit à l'étable, et détacha les vaches et les veaux. Ensuite, il ouvrit les portes en grand. Les bêtes n'avaient pas l'air de comprendre ce qui se passait, ni de vouloir aller dans le froid. Gus les pousse pour qu'elles sortent dans la cour. Les veaux suivirent leurs mères en sautant comme des cabris.
Tout ce petit monde tourna et vira un moment en meuglant, avant d'enfiler le passage donnant dans le pré du bas. En reniflant la neige, les bêtes faisaient voler de petits paquets poudreuses que le soleil transformait instantanément en paillettes. Gus ne savait pas ce qu'elles allaient faire de cette liberté toute neuve, mais il n'avait pas de plus beau cadeau à offrir, pensant qu'après tout, les animaux se débrouillent toujours pour survivre à tout.
Est-ce qu'il serait capable d'une chose pareille ? en se remémo-rant une conversation qu'il avait eue un jour avec Abel, à ce sujet, à l'issue de laquelle ils avaient conclu que les humains et les animaux n'étaient pas si différents, que c'était même une des lois de la nature, une vérité dont Gus ne s'était jamais senti aussi proche qu'en cet instant.
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