....Ces miettes de travail
Ces jeunes Noirs dociles vont jusqu'à effectuer des courses à trois euros.Ils sillonnent Paris et sa banlieue en tous sens, par tous les temps, sur des vélos mal entretenus ou des vélib' trafiqués. Leurs genoux ne tiennent pas deux ans le rythme.Qu'importe, le flux migratoire fournit de frais mollets.On aura à n'importe quelle heure son plateau de sushis ou sa pizza, quoi qu'il en coûte en ménisques africains.
S'ils livrent ces repas dans tout Paris, ils prennent les leurs aux Restos du Coeur.Restos du Coeur qu'un Africain appelait " Restes du Coeur", croyant qu'on y mangeait les restes des riches.
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