AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Lilou08


Peu de temps après, les cavaliers fendaient la steppe à contrevent, glissant sous un souffle de nord qui forçait toutes choses, hommes, bêtes et buissons, à courber ou bien choir.
Trop faible pour diriger lui-même sa monture, Dulkem avait laissé sa place à Kosum. Laquelle faisait son possible pour ne pas se laisser distancer par Burgen, résolu à profiter de l’occasion pour la mettre à l’épreuve. En vain, car l’esclave fila le train de l’émouchet jusqu’à ce que le cheval de Dulkem, fatigué de porter son double fardeau, finisse par ne plus pouvoir suivre le rythme sans s’épuiser tout à fait.
L’équipée cala alors sa cadence sur Kosum, au travers d’une succession de basses collines hérissées d’armoises. Etrillées par un vent perpétuel, elles annonçaient les premières élévations du Qsar.
Commenter  J’apprécie          40





Ont apprécié cette citation (3)voir plus




{* *}