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Citation de VALENTYNE


Incipit : Oostende. Début d’après midi d’une journée quelconque de novembre. Lumière grise. Grands espaces désolés. Nous sommes à marée basse. On perçoit les échos des voix provenant du champ de courses de Wellington situé à proimité. Sur la plage, face à la mer, légèrement à l’abri d’une dune, deux hommes sont installés sur des chevaux à bascule qu’ils actionnent en parlant. Ce sont là les derniers vestiges de ces ensembles de « chevaux hygiéniques » utilisés par les enfants, notamment dans les années 30. Les deux hommes sont grands et minces. Ils portent, l’un, un manteau de vigogne, l’autre un loden vert. Derrière eux, à une centaine de mètres, le Thermen Palace Hotel où ils habitent, dans les suites avec balcon du quatrième étage, transformées depuis peu en seigneurie du troisième âge. Il est évident que ces deux hommes sont fortunés. Je ne sais pas encore quel âge leur donner : plus de soixante-dix ans certainement. Près d’eux sont posés des sacs de voyage en cuir. Oostende. Dans ce début d’un après midi quelconque. Vent. Solitude. Bruits métalliques. Crissements. Il va se passer quelque chose marqué, c’est certain , par une infinie douleur.
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