D’un coup, je me déchargeai d’un souci qui pesait sur moi depuis que je fréquentais les musées en Occident. Celui de suivre servilement, faute de critères personnels, les manuels d’histoire de l’art, de me soumettre à la hiérarchie des valeurs qu’on m’imposait. Désormais j’aurai ma propre clé. Devant toute œuvre, je mettrais en avant mon état « maladif » et me demanderais chaque fois si oui ou non elle me guérit, me comble, me tire hors des ornières du dégoût et me réconcilie avec la vraie vie.