Révolution ou révolte ? Le débat sémantique agitait les experts. Il était encore trop tôt pour le dire : l’insurrection qui échoue est une révolte ; celle qui réussit, une révolution. C’était une vague de soulèvements épars, spontanés, désordonnés, qui aspiraient à devenir révolution, c’est-à-dire à faire tomber le régime.