Elle pleure dans les bras d’Edgar parce qu’elle n’en peut plus d’être elle-même, elle a le sentiment de danser sur une crête étroite, au bord de l’abîme ; et dans ses bras elle n’est plus qu’un pantin pantelant de larmes et qui répète, avec une solennité douloureuse, qu’elle est fatiguée, juste fatiguée. Cette nuit-là ils dorment ensemble, et pour la première fois depuis longtemps Tina se sent apaisée.