Lorsqu'un film est terminé depuis plusieurs mois, le Laboratoire téléphone à la production pour obtenir l'autorisation de détruire la pellicule non utilisée dans le montage final.
Pour la plupart de mes films, je donne facilement cette autorisation. Pour le cycle Doinel, je ne m'y résous pas car j'ai l'impression que la pellicule consacrée à Jean-Pierre Léaud, le fixant chaque fois dans une étape différente de son développement physique, est plus précieuse.
F. Truffaut