François Vincent

Lilienthal, le fou volant relate la passion de cet homme pour le vol, son envie d'imiter les oiseaux. Deux enfants Marie Marvingt et Paul Tarascon vont bien vite le rejoindre dans cette folie, ils sont habités du même rêve. Ils deviennent très vite complices. Ils comprennent, en visitant les ateliers d'Otto Lilienthal et en écoutant ses explications, que "l'avenir est au plus lourd que l'air".



On comprend pourquoi on le qualifiait de fou volant quand on le voit ainsi, suspendu par les coudes et les avant-bras à son biplan, fait d'une armature de bambou, de rotin et d'une toile de coton. Mais c'est grâce à ce genre de fou volant que l'homme est passé du cerf-volant, à l'ornithoptère, puis au biplan, le conduisant jusqu'à la fusée. Apprenant de ses échecs il ira toujours plus haut , toujours plus loin...



Les personnages de l'histoire ont existé bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés. Marie Marvingt fut surnommée, grâce à ses prouesses, "la fiancée du danger". Paul Tarascon fut l'un des "as" de la Première Guerre mondiale.



L'album est intéressant car il apporte au jeune lecteur des informations importantes sur le vol : le B-A BA du petit aviateur. Il pourra ainsi comprendre comment, grâce aux quatre forces, un objet plus lourd que l'air peut voler.



Observer les oiseaux et apprendre ce qu'ils nous enseignent c'est le premier pas de l'homme pour conquérir le ciel, enfin, à sa façon. Car il a beau sauter, nager, courir, les oiseaux seront toujours les maîtres du ciel et les hommes, de pâles imitateurs.

Trop génial : un livre audio magnifique pour les 7 à 97 ans. Tout le monde ici a adoré. C’est la Vengeance du Grand Murdoch envers son frère le Petit Murdoch ( qui a mangé toutes les framboises). Inspirée de contes gaéliques, l’histoire renferme d’autres histoires, en tiroir. Le ton est très enlevé mais ici les gens sont contents d’être tristes et, le soir venu, boivent des breuvages sombres et amères. C’est Corbeau le grand ordonnancier : la seul moral c’est qu’il n’y a pas de moral. La nature est enchantée, féconde et cruelle. Les traditions sont là pour empêcher les gens de penser. Il s’agit d’un conte rock porté par la voix magnifique de François Vincent et de son groupe énervé mais mélodique. J’ai adoré le fond et la forme !!! Attention pourtant : il s’agit d’un CD. Heureusement il y a un code de téléchargement qui, via l’application BandCamp, permet l’écoute sur votre écran préféré. Une belle réussite. Un grand merci à Janet et aux délicieuses éditions OUI’DIRE.

Tom suit le grand cirque Buffalo Bill. Il quitte New-York en 1905 avec sa famille et embarque sur le paquebot. C'est le début d'une grande aventure. Ils vont traverser l'Atlantique pour se rendre en Europe.



Lors du voyage, la mer est très agitée, et les chevaux sont paniqués.

L'oiseau -Tonnerre est en colère !



Le Wild West Show fait découvrir aux parisiens le Far West. Courses de chevaux, exercices de tir, rodéos, danses indiennes, Pony Express, jeux de lasso, chasse au bison...Le public en aura plein la vue.

Tom aura même l'honneur de la visite de Buffalo Bill et recevra un stetson pour son courage et son adresse.



La fin de l'album raconte Buffalo Bill et les Indiens. On y apprend, par exemple, que le journaliste Ned Buntline écrivit les premières histoires de Buffalo Bill, inspirées de la vie de Bill Cody, et la légende du Far West s'installa.

Certes, il y a de l'humour ne serait-ce qu'au début avec la cueillette des framboises: le grand Murdoch envoie les fruits derrière lui dans un panier que tient le petit mais ce dernier a tout mangé...

Tout ça, c'est la faute du Corbeau qui veut que le grand Murdoch raconte une histoire sombre chaque soir et il promet qu'il l'aidera à se venger de son frère.

Je reconnais ne pas avoir été passionnée.

Alors que l'Espagne, le Portugal, les Pays-Bas sillonnent les mers, la France a légèrement loupé l'engouement européen. Le roi de France, François 1er, décide alors de se trouver un navigateur de talent et de lui fourguer 2 bateaux (et pas les meilleurs) pour trouver une route alternative vers l'ouest. L'idée est clairement de passer "par au-dessus" des Amériques. Bien sûr, il est question d'or et de richesses à prendre, mais surtout il est question de raccourcir le trajet vers les Indes.



C'est l'époque de la navigation de découverte, d'exploration.



Jacques Cartier atteint le Canada et le golfe du Saint-Laurent en 1534. Il a 43 ans. Il y reviendra ensuite à 2 reprises.



L'album jeunesse de Maryse Lamigeon reprend les deux premières expéditions et se base sur les Carnets de Jacques Cartier. En plus, l'autrice imagine le récit dans la bouche d'un mousse qui préfère l'aventure vers l'inconnu à la morue. Le mousse est donc sensible aux Indiens et à la spoliation de leurs biens, au déséquilibre dans les échanges et dans les relations que va nouer Jacques Cartier avec les Indiens. Cartier en ramènera plusieurs en France pour les exhiber. Ils mourront malades et pauvres.



L'angle d'attaque est, à mon avis, problématique. Le fait de partir des Carnets de l'explorateur induit une lecture spécifique du voyage. Il faut trouver de l'or et une route commerciale. Le fait due superposer le récit "humain" du mousse vient perturber le simple récit factuel. Le récit hésite donc. Le résultat est hybride. On commence par le récit de Cartier et on termine par une forme de condamnation de la démarche française de l'époque et du traitement qui sera réservé aux Indiens.



Le récit est brouillé, brouillon, mais pas le dossier contenu dans les dernières pages. Il y a peu de chances que les enfants qui constituent le coeur de cible du récit lisent ce dossier, rédigé pour des adultes (avec le vocabulaire et la pensée ad hoc). Et c'est dommage, car ce dossier apporte une lecture cohérente et précise de la présence française dans l'exploration de l'Amérique.

Un album pour évoquer les prémisses du vol libre à travers une rencontre (imaginée) entre les jeunes Marie Marvingt, Paul Tarascon et l'inventeur allemand Otto Lilienthal. L'occasion de s'intéresser à ces personnalités et d'en apprendre un peu sur l'histoire et les principes de l'aviation. De jolies illustrations au style un peu suranné qui plongent bien le lecteur dans l'époque.

En Camargue, on naît sur un cheval et on a pour amis les autres gardians et les bioùs... les taureaux. C'est toute l'histoire tendre qui est racontée dans cet ouvrage pour les petits.



Les planches sont de véritables tableaux, peints à l'ancienne. Donc, c'est un peu "vintage" au niveau du rendu. Mais à partir de l'histoire de Pierrot, gardianou qui va dresser son propre cheval (blanc comme les chevaux camarguais) et participer à une course de village, c'est une bonne grosse tranche de patrimoine qui est racontée. C'est simple et direct. Et pour y avoir passé de très belles vacances, c'est fascinant.



Les auteurs n'éludent pas le vocabulaire relatif à ce milieu. Manade, abrivado, bouviau, toril, raseteur, etc. on est précis sur les termes. Et un petit lexique renvoie le lecteur à la fin de l'ouvrage.

Je remercie beaucoup les éditions Oui Dire (avec leur petit mot gentil) et Babélio pour l’envoi de ce livre audio. Oui Dire propose beaucoup de contes et d’aventures mises en musique. Ici, la voix chaleureuse de François Vincent est accompagnée d’accords de guitare qui donnent du peps ! En tout cas, cela nous permet de complètement nous plonger dans une drôle d’aventure. Murdoch et son petit frère cueillent des framboises, mais la cueillette ne va pas se passer comme prévu. De fil en aiguille, des rebondissements inattendus et extraordinaires vont surgir et nous amener à remonter le temps.



L’histoire était souvent drôle mais quand j’y repense, je l’ai parfois trouvée un peu trop sanglante à mon goût.

Un régal pour les enfants de 5 ans à dix ans, Bravo !

Ce conte musical est dit et chanté par une voix chaleureuse accompagnée d'une guitare.

Les « méchants » sortent des westerns italiens, et l'enfant les affronte avec astuce. La misère se chante sur un air de blues (!). Parfait !

L'univers familial est bien présent : la mère avec son bon sens « ras des pâquerettes » devra reconnaître la débrouillardise de son fils, et les grands parents auditeurs seront heureux de ne ressembler ni au Papy Crasseux, ni à la Mémée Édentée (rire).

le langage familier fait mouche, on s'amuse et on écoute bouche bée.

Les parents trouveront ici https://cutt.ly/v1f6jCu les origines et les variations de ce vieux conte anglais du XVIIIe siècle. Ils apprécieront qu'il fasse brièvement référence à nos déboires de confinement, et d'inflation pour montrer qu'il y a de bonnes issues.

Merci aux éditions oui-dire et à Babelio, pour ce beau Cd qui mérite bien d'être le Coup de coeur Charles Cros et des bibliothèques de Paris.

Quant à toi, petit garnement, tu seras content de mon cadeau !

Album poétique qui retrace les essais d'Otto Lilienthal, un scientifique passionné qui rêve de voler avec les oiseaux. Les illustrations nous plonge dans la Poméranie du 19e siècle, le long de la côte Baltique.

Un grand merci aux éditions oui dire et à Babelio pour l'envoi de ce livre lors de l'opération masse critique de novembre.

J'ai écouté cet audio livre avec grand plaisir. C'est une histoire contée et musicale. Si vous connaissez déjà l'histoire de Jack et le haricot magique, ici, c'est une histoire revisitée qui mêle des personnages d'autres contes ! Un de mes passages préféré, est, par exemple,

le passage avec la poule aux oeufs d'or.

Ce qui m'a un peu gêné, c'est que la musique est, selon moi, un peu trop présente.

Le lecteur a une voix grave et agréable à écouter.

Histoire CD reçue dans le cadre de Masse Critique



Quelle version rythmée et endiablée ! La guitare nous accompagne et ne nous lâche pas (j'avoue que parfois j'aurais aimé plus de calme mais cela n'a pas dérangé ma fille apparemment !).



Une version où l'on retrouve les classiques : le haricot, la vache, la poule, la harpe... mais avec des variantes sympa que l'on ne connaissait pas !



Ma fille a aimé le personnage de "la fée" et la fin "tout est bien qui finit bien" évidemment :)



Merci à l'éditeur pour cet envoi

trop triste pour moi