Chacun prend son parti. Le jeune mange tant, qu’il se crève, et peut à peine aller mourir dans son terrier. Le vieux, qui se croit bien plus sage de modérer ses appétits et de vivre d’économie, veut le lendemain retourner à sa proie, et est assommé par le maître.
Ainsi chaque âge a ses défauts. Les jeunes gens sont fougueux et insatiables dans leurs plaisirs ; les vieux sont incorrigibles dans leur avarice.
Les deux renards