Même le joli papier peint de couleur vive ne suffisait pas à la masquer – toute cette laideur dans l'air. Les filles savaient qu'à la moindre tentative de leur part pour défendre la femme, leur mère, elles auraient le droit à un traitement semblable : le déchaînement de dix articulations divisées en deux poings.
Cette notion s'était enracinée dans leur esprit innocent, elle était devenue une partie intégrante de leur vie quotidienne, un réflexe aussi instinctif que celui de respirer. Pour elles, c'était la norme.