Une autre théorie, qui avait un certain succès, prétendait que, chez la mère récemment délivrée, le lait qui aurait dû être évacué normalement par les seins s’accumulait à l’intérieur du corps : les symptômes de la fièvre puerpérale étaient dus à cette rétention. On trouvait effectivement des publications qui décrivaient « une pneumonie de lait » et même une « méningite de lait ». Mais ce que l’on prenait pour du lait était, en réalité, le pus qui se forme au cours de la pyohémie puerpérale et, là encore, il y avait une fâcheuse tendance à mettre la charrue avant les bœufs.