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Critiques de Frank J. Barbiere (11)
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Avengers World, tome 4 : Before times runs ..

Ce tome fait suite à Avengers World Volume 3: Next World (épisodes 10 à 16) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 17 à 21, écrits par Frank Barbiere, dessinés et encrés par Marco Chechetto, et mis en couleurs par Andres Mossa. Il contient également l'épisode 34.2 de la série Avengers, écrit par Sam Humphries, dessiné et encré par Bengal, et mis en couleurs par David Curiel. Tous les épisodes de la série ont été réédités dans Avengers World: The Complete Collection.



Avengers 34.2. Dans la petite ville de Gilstrap en Caroline du Sud, une vieille femme sort de la station-service, s'empare du tuyau d'une pompe et l'allume avec un briquet tout en psalmodiant le nom Kolobus. Dans la tour des Avengers, Nightmask (Adam Blackveil) ressent cette perturbation dans son esprit. Il explique à Spider-Woman (Jessica Drew) ce qu'il vient de ressentir. Elle lui dit d'aller enquêter après avoir récupéré Starbrand (Kevin Connor) qui est en plein espace en train d'assembler une construction rocheuse en forme de triangle. Ils se rendent à Gilstrap et pénètrent dans le diner où ils commandent un burger. Cassie, une petite fille, vient leur demander s'ils sont des Avengers, car elle est fan de Spider-Woman. En sortant, ils font la connaissance de la shérif Robin.



Ce tome s'ouvre donc avec un épisode annexe de la série mère des Avengers, consacré à deux superhéros recréés par Jonathan Hickman au début de sa série Avengers. Cet épisode hors-série a servi de prologue à une courte série mensuelle : Starbrand & Nightmask: Eternity's Children (Attended University) (2016, 6 épisodes) par Greg Weisman & Domo Stanton. L'objectif est de montrer les deux jeunes héros en interaction, et en action. Le scénariste fait le nécessaire pour rappeler leur fonction : Nightmask est un système d'alerte planétaire vivant, et Starbrand est un système de défense planétaire vivant. L'histoire est simple et linéaire : parvenir à déterminer ce qu'est Kolobus, établir un contact avec lui et le neutraliser. Les dessins de Bengal semblent très inspirés par Humberto Ramos, avec quelques discrètes touches shonen bien assimilées, un entrain presque juvénile auquel il est difficile de résister, et un sens du spectacle que David Curiel sait bien complémenter avec sa mise en couleurs. L'épisode se lit rapidement, avec le sourire aux lèvres, et s'oublie tout aussi rapidement, ne donnant pas forcément envie d'aller voir la série mensuelle, mais ayant permis de passer un bon moment.



Épisodes 17 à 21. Peu de temps avant la dernière Incursion, Izzy Kane (Smasher) se tient dans sa salle de bain, avec un test de grossesse à la main : il est positif. Elle réfléchit à quoi faire ensuite. Elle entend du bruit dans son salon : Mentor, Manta et Warstar (B'nee and C'cll) viennent de se matérialiser. Il s'agit de 3 membres de la Garde impériale des Sh'iar. Ils viennent la chercher car le temps est venu pour elle de rejoindre la planète originelle des Shi'ar. Pendant ce temps-là, Sam Guthrie (Cannonball) l'attend à table chez sa mère, avec sa sœur, son frère, sa mère et Roberto da Costa.il reçoit un appel sur sa montre connectée : il fait apparaître l'hologramme miniature d'Izzy qui lui explique qu'elle ne viendra pas et qu'elle s'en va à l'instant pour la planète Shi'ar. Sa mère lui conseille de se lancer à sa poursuite… dès qu'il aura trouvé un vaisseau spatial. Sur la planète Terre d'une autre dimension, Namor tue Sue Richards en transperçant son corps avec une lance. Il est rejoint par Proxima Midnight qui lui indique qu'il est temps de rejoindre les autres membres de la Cabale et de partir. À Rio de Janeiro, Roberto da Costa pénètre dans les bureaux de son entreprise multinationale, pour diriger le conseil d'administration pour la première fois depuis bien longtemps. Dans l'espace, Nightmask et Starbrand reviennent vers New York quand Starbrand se met à saigner du nez. Sur la planète Osiria, les habitants voient arriver un vaisseau des Bâtisseurs (Builders). Il en sort un groupe d'Alephs qui se commencent à massacrer les habitants. Terrax s'adresse aux chefs d'état dans l'immeuble des Nations Unies à Manhattan. À Kobe au Japon, Shang-Chi se trouve devant un étrange globe : il se retrouve projeté dans une dimension spirituelle où il doit se battre contre un autre lui-même pour découvrir la réponse à la question que lui pose un sensei. Qu'y a-t-il derrière son poing ?



Le lecteur ne sait pas trop à quoi s'attendre pour ces derniers épisodes de la série. Ils n'ont rien à voir avec les précédents dans lesquels Doctor Doom assemblait sa propre équipe d'Avengers avec l'aide de Valeria Richards. Il sait également que les enjeux sont très relatifs puisque la fin de la série a été programmée pour coïncider avec Secret Wars (2015/2016) par Jonathan Hickman & Esad Ribić, un crossover total sur la gamme Marvel qui remet beaucoup de choses à plat. Au mieux, il peut espérer trouver la résolution d'intrigues secondaires, ainsi que des moments spectaculaires comme il sied à une équipe d'Avengers. En tout cas, il retrouve Marco Chechetto et ses planches dynamiques, et la mise en couleurs d'Andres Mossa, sophistiquée, riche tout en respectant les traits encrés et l'intention du dessinateur. Les moments spectaculaires ne manquent pas, et l'artiste ne manque pas d'y faire honneur. Le lecteur sourit en voyant que les 3 membres de la Garde Impériale ont fait un peu de dégâts dans le salon du fait de leur corpulence. Il découvre un hangar immense dont il n'aurait pas soupçonné l'existence dans l'école de Westchester, avec un vaisseau spatial dont il identifie tout de suite la forme s'il est familier des X-Men. Il sourit à nouveau en voyant ce même vaisseau spatial mettre le grappin sur celui de la garde Impériale en plein espace. La mise à mort de Susan Richards est soudaine à souhait et le regard de Namor en dit long sur la souffrance qu'il éprouve à avoir ainsi abrégé celle de Susan Richards. Il observe l'effet de claustrophobie générée par les parois de verre semi-réfléchissantes des bureaux de Da Costa International. Il admire l'arrivée pleine de panache de Sunspot en terre sauvage. Il est impressionné par la transformation de Starbrand, ou son évolution. Il se sent projeté dans une autre dimension alors que Shang-Chi évolue dans un espace blanc tapissé de quelques fleurs mauves et gris souris, donnant l'impression de se défaire en fractales.



L'artiste utilise des cases de la largeur de la page à plus de 50% pour renforcer l'impression de grand spectacle. Il ne lésine pas sur les plongées et les contreplongées pour donner plus d'emphase aux mouvements et aux coups portés. Le lecteur ressent le souffle épique provenant d'une destruction imminente d'une ampleur planétaire et même galactique. Il n'y que deux personnages pour lesquels il n'arrive pas à se montrer complètement convaincant. Namor a un visage juvénile ce qui lui ôte sa prestance régalienne, en diminuant également l'impact dramatique de ses tourments intérieurs. Thanos est massif à souhait, mais le lecteur ne sait pas pour quelle raison il montre les dents dans chaque case, une attitude qui lui fait perdre son recul et l'impression qu'il donne de maîtriser tous les événements. Grâce à cette narration visuelle dynamique et spectaculaire, le lecteur se plonge de bon cœur dans ces épisodes qui donnent la sensation de sauter du coq à l'âne. Au moins les deux premiers épisodes permettent de mener à son terme l'intrigue secondaire sur la relation entre Izzy Kane et Sam Guthrie, même si le lecteur en ressort avec une impression de trop peu. De même, les épisodes suivants apportent de la consistance au développement de Roberto da Costa qui continue à prendre de l'envergure. Il a donc décidé de réaliser une OPA sur l'AIM (Advanced Idea Mechanics) qu'il mène à son terme. Le lecteur sourit en voyant la confiance en lui dont il fait preuve, et sa certitude de pouvoir sortir Odinson de son marasme.



Pour les autres fils narratifs qui courent le long de ces 5 épisodes, le ressenti s'avère moins satisfaisant. Dès le début, le lecteur avait conscience qu'il s'agit d'une série dérivée des deux principales Avengers et New Avengers écrites par Jonathan Hickman. Néanmoins Avengers World restait plutôt indépendante, avec sa propre intrigue focalisée sur l'AIM, Morgan le Fay et Gorgon. Avec ces épisodes, il ressent que le scénariste doit se charger de quelques scènes secondaires à l'intrigue de Jonathan Hickman. Mais il se rend vite compte que l'intervention de la Cabale ne prend pas, car trop dépendante des séries principales contenues dans les autres séries. De même le conflit qu'affronte Starbrand n'a aucune répercussion pour les membres de l'équipe restés sur Terre, et le lecteur n'est pas assez investi dans ce personnage très récent dans cette incarnation. L'intervention de Terrax sort du chapeau le temps d'une page, totalement déconnectée du reste. L'épisode consacré à Shang-Chi est intéressant pour lui-même, mais donne également l'impression de sortir de nulle part, sans aucune répercussion ou lien logique avec le reste. Le retour à la Terre Sauvage est trop bref, et à nouveau sans réelle incidence ou conclusion satisfaisante.



Frank Barbiere fait ce qu'il peut pour essayer de maintenir une forme de ligne directrice dans ces épisodes et de cohésion, mais il doit faire avec des impératifs éditoriaux qui le contraignent à amalgamer de nombreux éléments hétéroclites, l'empêchant de consacrer la place nécessaire à faire exister ses personnages et donner du sens aux enjeux. De son côté, Marco Chechetto a atteint un bon niveau de narration visuelle avec un sens impressionnant du spectacle.
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Black market

Je n'ai pas été plus convaincu que cela par ce titre qui met en valeur un tueur de super-héros. Il faut dire que le protagoniste principal est un homme brisé qui travaille pour les pompes funèbres du quartier. Il a cependant l'ambition de pouvoir éradiquer les maladies de ce monde grâce à l'ADN des super-héros. Bref, que de louables intentions !



On ne va pas tout comprendre au premier abord. C'est une construction par étages ce qui fait qu'on a parfois du mal à suivre avec de nombreux flash-back. C'était ambitieux dans le projet mais maladroit quant au résultat. Il est vrai qu'il y avait de l'originalité. Cependant, c'est assez morcelé pour pouvoir pleinement apprécier ce récit. Le découpage est également assez complexe pour le suivi.



Le mythe des super-héros va en prendre un coup mais cela fait parfois du bien. C'est dommage pour le reste.
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Avengers World, tome 3 : Next World

Ce tome fait suite à Avengers World Volume 2: Ascension (épisodes 6 à 9, 34.1) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 10 à 16, initialement parus en 2014/2015, écrits par Nick Spencer, avec Frank Barbieri pour les épisodes 15 & 16, dessinés et encrés par Marco Chechetto pour les épisodes 10, 12 et 14 à 16 avec l'aide de Ramon Rosanas pour l'épisode 16, et par Rafaele Ienco pour les épisodes 11 & 13. La mise en couleurs a été réalisée par Andres Mossa.



Épisodes 10 à 14 - La situation ne s'arrange pas : la ville de Madripoor est toujours posée comme une couronne sur la tête d'un dragon géant survolant le sud-est de l'Asie à pleine vitesse. Les morts-vivants de Morgane Le Fay sont en train d'envahir les rues de Londres. La cité insulaire de Barbuda continue de s'étendre en gagnant du terrain sur l'océan. À bord de l'Helicarrier Iliad, Maria Hill commence à perdre confiance : à l'évidence le SHIELD n'a pas la capacité de triompher de ces 3 menaces, et peut-être même pas d'une seule. Captain America fait son entrée, accompagné par Bruce Banner, indiquant que les Avengers sont là pour apporter leur aide. Hill rappelle que la cible principale reste Andrew Forson, l'ingénieur général de l'AIM. Elle est interrompue par l'agente Rodriguez : elle vient l'informer qu'Andrew Forson est en train de donner une interview à la télé. Maria Hill prend tout aussi mal le fait d'être à nouveau interrompue, cette fois-ci par une communication vidéo : le directeur Xian Zheng souhaite lui parler. N'ayant pas trop le choix, elle accepte. Il lui révèle l'existence de l'organisation SPEAR, ainsi que de sa propre base volante The Circle, et sa propre équipe de superhéros Ascendants. Maria Hill n'est pas au bout de ses surprises puisqu'il lui reste encore à faire connaissance avec deux équipes : Euroforce, puis Next Avengers.



Le temps est venu pour les nombreuses équipes d'Avengers de mettre leur pâtée à ses ennemis… enfin presque. Le lecteur suit la montée en puissance de ces affrontements depuis le premier épisode, que ce soit l'AIM disposant de technologies en provenance du futur ce qui leur donne un avantage certain, Gorgon et les ninjas de The Hand qui commande un dragon géant volant, ou encore Morgan le Fay qui se sert des morts-vivants pour semer le bazar. Pas tout à fait parce qu'il reste encore quelques présentations à faire : la moitié de l'épisode 12 est consacré à présenter les membres d'Euroforce à raison d'une page montrant une scène civile de la vie d'un nouveau superhéros, puis un dessin en double page montrant le même superhéros en pleine action, massacrant une planquée de morts-vivants de Morgan Le Fay. Marco Chechetto s'en donne à cœur joie pour des dessins tout en puissance montrant le superhéros en question déchaîné, dans une posture reflétant sa puissance et sa force de frappe. La page de la vie civile s'avère très courte, ne donnant qu'une indication directrice sur le personnage sans en révéler beaucoup. Le lecteur a la confirmation que cette série a pour objectif d'encore élargir le périmètre des équipes d'Avengers, en introduisant de nouveaux personnages à tire-larigot, la plupart sans lendemain, pour des raisons diverses et variées. D'un autre côté, le lecteur constate que le scénariste peut produire des nouveaux personnages avec une facilité déconcertante.



Nick Spencer effectue la même démarche pour présenter les superhéros de l'équipe Ascendants dans l'épisode suivant, le dessin en double page en moins. Cette fois-ci, le lecteur fait plus ample connaissance (bien que toujours très succinctement) avec Vector, Sun Wukong, Devastator, Saber et Weather Witch. Il est fort probable qu'il part avec un a priori : non seulement aucun de ces noms de sonne véritablement chinois (à l'exception de celui du roi singe), mais en plus toutes les tentatives de Marvel pour doter la Chine de superhéros digne de ce pays immense ont échoué, comme si aucun scénariste n'était en mesure d'effectuer un minimum de travail préparatoire pour ne pas coller des superhéros génériques sans rapport avec la culture du pays, sans un minimum d'accroche autre que des clichés datés. Rafaele Ienco est un excellent dessinateur sur les séries qu'il a pu illustrer pour Top Cow, mais là ses dessins descriptifs manquent d'énergie, les postures des personnages sont gauches. Ses pages font pâle figure à côté de celles de Chechetto.



Le lecteur est plutôt venu pour avoir la fin de cette intrigue, savoir si les 3 menaces finissent par se rejoindre, et comment les Avengers vont pouvoir gagner sur ces 3 fronts. Il savoure les dessins en pleine page de Marco Chechetto qui assure le spectacle avec le dragon volant (même si l'idée d'une mégapole habité sur sa tête ne fait pas sens : il n'y a qu'à imaginer comment les habitants son ballotés), la silhouette de femme fatale de Morgan Le Fay qui domine Londres, les différents membres de l'AIM qui arrivent en armure volante au-dessus de la Maison Blanche, les dessins en double page mettent en valeur les membres d'Euroforce, et le combat titanesque de Shang-Chi contre le dragon, Nick Spencer s'étant bien amusé à imaginer cette scène. Il y a d'autres petits détails montrant que le scénariste a pris du plaisir à écrire cette histoire de grande ampleur, comme la référence au président Edward Snowden par les Next Avengers. Le lecteur se laisse donc porter par le bruit et la fureur des dessins, ainsi que par les nombreux superhéros et il arrive ainsi au dessin final en double page avec une quarantaine de superhéros dessinés, tous des Avengers bien sûr… et il se demande s'il n'a pas raté une scène ou deux. En effet, la défaite de l'AIM est un peu rapide, mais il capable de se souvenir comment ça s'est passé, et que l'ingénieur général a été vaincu dans les grandes largeurs. Parc contre, il ne se souvient déjà plus de ce qui est arrivé à Morgan Le Fay. Il retourne quelques pages en arrière et revoit l'arrivée d'un Avenger supplémentaire providentiel à qu'il n'a pas fallu longtemps pour venir à bout de la magicienne. Un peu expédié. Mais Gorgon alors ? Aucune idée, il a pris une raclée quand son dragon à succombé sous les coups d'un Avenger qui a bien grandi, sûrement, mais aucune idée de ce qu'il est devenu. Cela donne l'impression que Jonathan Hickman avait bien aidé à faire démarrer la série, mais qu'il n'avait pas laissé de plan pour les 15 épisodes, et que Nick Spencer s'est concentré sur l'intégration de nouveaux superhéros, et sur des scènes à grand spectacle. Puis il a décidé de tout finir rapidement quand le responsable éditorial lui a dit : bon, tu me finis tout ça pour l'épisode 15 (ça a déjà assez trop duré), et puis je te case sur une autre série mensuelle plus prestigieuse ensuite.



Épisodes 15 & 16 - Cette histoire se déroule juste à la fin de Avengers & X-Men: Axis (2014) par Rick Remender, Adam Kubert, Leinil Francis Yu et Terry Dodson. Doctor Doom qui a viré sa cuti a détecté le retour de Scarlet Witch (Wanda Maximoff) et veut tout faire pour l'empêcher de nuire, cherchant à se faire pardonner tous ses crimes passés. Il a convoqué Valeria Richard en Latvérie. Il lui explique qu'il a besoin d'elle pour qu'elle recrute des superhéros pour former une nouvelle équipe d'Avengers, les autres ayant mystérieusement disparu et étant introuvables. Elle accepte et se rend à bord de l'Helicarrier Iliad du SHIELD. Elle indique à Maria Hill qu'elle a réussi à s'introduire dans la base de données du SHIELD et à trouver les noms des superhéros qu'elle recherche. Par courtoisie, elle n'a pas poursuivi ses recherches et vient solliciter l'aide de Maria Hill pour qu'elle lui dise où elle peut trouver les superhéros qu'elle souhaite recruter. Comprenant que de toute façon Valeria finira par avoir ce qu'elle veut, Hill accepte en la plaçant sous la supervision de l'agent Phil Coulson.



Petit interlude de 2 épisodes, le temps que les séries Avengers de Jonathan Hickman convergent vers Secret Wars (2015/2016) par Esad Ribić & Jonathan Hickman. Pourquoi pas ? Spencer & Barbieri vont piocher 5 superhéros de second rang, peut-être même un peu plus au fond pour certains. C'est toujours sympathique de les revoir, par exemple Elsa Bloodstone, même s'il est toujours aussi surprenant qu'elle se batte en talons aussi hauts, et que sa personnalité ne transparaît quasiment pas, pas comme dans Nextwave: Agents of H.A.T.E.: The Complete Collection (2006/2007) de Warren Ellis & Stuart Immonen. Les coscénaristes ont rajouté Phil Coulson pour faire bonne mesure, mais là encore sans développement de son personnage. Marco Chechetto continue d'être en excellent forme, et ses pages génèrent un plaisir visuel impressionnant pour les actions superhéroïques et les combats. Le lecteur suit facilement l'intrigue, la seule question étant en fait de découvrir le but véritable de Victor von Doom, révélé à la dernière page. La chute n'impressionne pas beaucoup le lecteur, sauf celui très attaché au personnage qui apparaît dans cette dernière page, et à nouveau il est étonné par le manque de conséquences et même d'importance accordé aux actions de Scarlet Witch, simple artifice narratif.



Ce troisième tome de la série amène la conclusion de l'histoire débutée dans le premier épisode, ainsi qu'une formation éphémère et inhabituelle de l'équipe des Avengers pour une deuxième histoire en 2 épisodes. Le lecteur amateur de superhéros apprécie les pages dynamiques et spectaculaires de Marco Chechetto, constate que Rafaele Ienco ne parvient pas à s'adapter aux exigences des comics de superhéros. Il accompagne les Avengers à fond dans le combat contre l'AIM, un dragon volant géant (mais où est Gorgon ?) et des morts-vivants et… il arrive à la fin assez décontenancé de sa soudaineté, la série ayant surtout servi à introduire de nouvelles équipes qui ne disposent pas d'assez de pages pour devenir consistantes. La deuxième histoire est également axée sur l'action, à nouveau très bien servie par les dessins de Chechetto, pour un unique objectif qui ne parlera pas forcément à la majorité des lecteurs.
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Black market

L'intrigue est prenante. Barbiere n'arrête pas de nous surpendre en nous entrainant dans des pistes auxquelles nous n'aurions pas pensées un instant.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Five Ghosts, tome 1 : La possession de Fabi..

Glénat continue sa publication effrénée de titres d'Image comics, "Five Ghosts" propose un récit d'aventure très pulp qui devrait ravir les amateurs du genre. Frank J. Barbiere (auteur de "Blackout" ou plus récemment "Black Market" également chez Glénat) rend ici hommage aux grands héros affrontant des dangers fantastiques pour atteindre leur quête, ce nouvel Indiana Jones n'a rien à envier à son ancêtre...
Lien : http://www.psychovision.net/..
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Violent Love

Daisy Jane n'a jamais voulu avoir quoi que ce soit à faire avec le crime. Elle va même couper les ponts avec son père lorsqu'elle va réaliser qu'il a replongé dans de sombres affaires. Mais le jour où ce dernier va être tué devant ses yeux, la vie de Daisy va changer. Elle n'aura plus qu'une obsession : retrouver Johnny Nails.



Au cours de sa démarche, elle va faire des rencontres Charlie qui va vouloir la protéger à tout prix, puis Rock Bradley, une armoire à glace qui va devenir son acolyte, et même un peu plus. Ils vont former un duo qui déménage !



J'aurais aimé un peu plus de chapitres sur le couple Daisy/Rock parce que j'ai aimé leur complicité même si leur rencontre n'a pas été des meilleures ^^

Mais cette histoire, c'est celle de Daisy avant tout, de son parcours et de sa quête de vengeance.



J'ai été très surprise par les derniers chapitres, dans le bon sens. Je ne m'attendais pas à ça mais cette morale m'a émue et beaucoup plu. Créer plutôt que détruire.



J'ai plutôt bien aimé l'ambiance des dessins qui colle à merveille avec le thème de l'histoire. Certains décors sont très beaux mais je regrette que certains visages soient assez simplistes par moments alors qu'ils sont magnifiques parfois.



Bilan :

Violent Love est une histoire qui joue avec idées reçues, où personne n'est tout blanc. C'est le parcours d'une femme qui va changer de vie pour un désir de vengeance, mais qui va faire des rencontres qui vont tout remettre en question.

C'est une histoire bien menée qui m'a surprise jusqu'au bout.
Lien : https://ibelieveinpixiedust...
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Five Ghosts, tome 3 : Des monstres et des h..

Graphiquement, le trait est sec, il rappelle celui de Klaus Janson avec le même côté brouillon et sale, sans forcément la même flamme non plus ! Malgré tout, j'avoue que l'alchimie avec le scénario opère tout de suite, tout est très cohérent et plein de charme !


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Five Ghosts, tome 2 : Les rivages oubliés

Diablement efficace, Le littoral oublié confirme un peu plus les espoirs placés dans Five Ghosts qui pourtant, était un vrai pari avec un mélange des genres risqué et un graphisme marqué.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Five Ghosts, tome 1 : La possession de Fabi..

Ou comment reprendre le motif de la possession de manière inventive et dynamique.
Lien : http://www.actuabd.com/Five-..
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Five Ghosts, tome 1 : La possession de Fabi..

Si La possession de Fabian Gray n'est pas totalement original dans son propos, son ton et sa réalisation sont suffisamment accrocheurs pour passer un bon moment.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Black market

Un thriller efficace qui parvient à tenir en haleine grâce à une galerie de personnages tous plus corrompus les uns que les autres.
Lien : http://www.actuabd.com/Black..
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