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Avengers World tome 4 sur 4

Marco Checchetto (Illustrateur) Bengal (Illustrateur)
EAN : 9780785192527
144 pages
MARVEL - US (01/09/2015)
3/5   2 notes
Résumé :
How did things get to be the way they are in the "Time Runs Out" story? Find out here in AVENGERS WORLD! Cannonball and Smasher face their greatest adventure yet...parenthood! Can the new parents survive an encounter with the SHI'AR IMPERIAL GUARD? The answers you've been waiting for.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Avengers World Volume 3: Next World (épisodes 10 à 16) qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il comprend les épisodes 17 à 21, écrits par Frank Barbiere, dessinés et encrés par Marco Chechetto, et mis en couleurs par Andres Mossa. Il contient également l'épisode 34.2 de la série Avengers, écrit par Sam Humphries, dessiné et encré par Bengal, et mis en couleurs par David Curiel. Tous les épisodes de la série ont été réédités dans Avengers World: The Complete Collection.

Avengers 34.2. Dans la petite ville de Gilstrap en Caroline du Sud, une vieille femme sort de la station-service, s'empare du tuyau d'une pompe et l'allume avec un briquet tout en psalmodiant le nom Kolobus. Dans la tour des Avengers, Nightmask (Adam Blackveil) ressent cette perturbation dans son esprit. Il explique à Spider-Woman (Jessica Drew) ce qu'il vient de ressentir. Elle lui dit d'aller enquêter après avoir récupéré Starbrand (Kevin Connor) qui est en plein espace en train d'assembler une construction rocheuse en forme de triangle. Ils se rendent à Gilstrap et pénètrent dans le diner où ils commandent un burger. Cassie, une petite fille, vient leur demander s'ils sont des Avengers, car elle est fan de Spider-Woman. En sortant, ils font la connaissance de la shérif Robin.

Ce tome s'ouvre donc avec un épisode annexe de la série mère des Avengers, consacré à deux superhéros recréés par Jonathan Hickman au début de sa série Avengers. Cet épisode hors-série a servi de prologue à une courte série mensuelle : Starbrand & Nightmask: Eternity's Children (Attended University) (2016, 6 épisodes) par Greg Weisman & Domo Stanton. L'objectif est de montrer les deux jeunes héros en interaction, et en action. le scénariste fait le nécessaire pour rappeler leur fonction : Nightmask est un système d'alerte planétaire vivant, et Starbrand est un système de défense planétaire vivant. L'histoire est simple et linéaire : parvenir à déterminer ce qu'est Kolobus, établir un contact avec lui et le neutraliser. Les dessins de Bengal semblent très inspirés par Humberto Ramos, avec quelques discrètes touches shonen bien assimilées, un entrain presque juvénile auquel il est difficile de résister, et un sens du spectacle que David Curiel sait bien complémenter avec sa mise en couleurs. L'épisode se lit rapidement, avec le sourire aux lèvres, et s'oublie tout aussi rapidement, ne donnant pas forcément envie d'aller voir la série mensuelle, mais ayant permis de passer un bon moment.

Épisodes 17 à 21. Peu de temps avant la dernière Incursion, Izzy Kane (Smasher) se tient dans sa salle de bain, avec un test de grossesse à la main : il est positif. Elle réfléchit à quoi faire ensuite. Elle entend du bruit dans son salon : Mentor, Manta et Warstar (B'nee and C'cll) viennent de se matérialiser. Il s'agit de 3 membres de la Garde impériale des Sh'iar. Ils viennent la chercher car le temps est venu pour elle de rejoindre la planète originelle des Shi'ar. Pendant ce temps-là, Sam Guthrie (Cannonball) l'attend à table chez sa mère, avec sa soeur, son frère, sa mère et Roberto da Costa.il reçoit un appel sur sa montre connectée : il fait apparaître l'hologramme miniature d'Izzy qui lui explique qu'elle ne viendra pas et qu'elle s'en va à l'instant pour la planète Shi'ar. Sa mère lui conseille de se lancer à sa poursuite… dès qu'il aura trouvé un vaisseau spatial. Sur la planète Terre d'une autre dimension, Namor tue Sue Richards en transperçant son corps avec une lance. Il est rejoint par Proxima Midnight qui lui indique qu'il est temps de rejoindre les autres membres de la Cabale et de partir. À Rio de Janeiro, Roberto da Costa pénètre dans les bureaux de son entreprise multinationale, pour diriger le conseil d'administration pour la première fois depuis bien longtemps. Dans l'espace, Nightmask et Starbrand reviennent vers New York quand Starbrand se met à saigner du nez. Sur la planète Osiria, les habitants voient arriver un vaisseau des Bâtisseurs (Builders). Il en sort un groupe d'Alephs qui se commencent à massacrer les habitants. Terrax s'adresse aux chefs d'état dans l'immeuble des Nations Unies à Manhattan. À Kobe au Japon, Shang-Chi se trouve devant un étrange globe : il se retrouve projeté dans une dimension spirituelle où il doit se battre contre un autre lui-même pour découvrir la réponse à la question que lui pose un sensei. Qu'y a-t-il derrière son poing ?

Le lecteur ne sait pas trop à quoi s'attendre pour ces derniers épisodes de la série. Ils n'ont rien à voir avec les précédents dans lesquels Doctor Doom assemblait sa propre équipe d'Avengers avec l'aide de Valeria Richards. Il sait également que les enjeux sont très relatifs puisque la fin de la série a été programmée pour coïncider avec Secret Wars (2015/2016) par Jonathan Hickman & Esad Ribić, un crossover total sur la gamme Marvel qui remet beaucoup de choses à plat. Au mieux, il peut espérer trouver la résolution d'intrigues secondaires, ainsi que des moments spectaculaires comme il sied à une équipe d'Avengers. En tout cas, il retrouve Marco Chechetto et ses planches dynamiques, et la mise en couleurs d'Andres Mossa, sophistiquée, riche tout en respectant les traits encrés et l'intention du dessinateur. Les moments spectaculaires ne manquent pas, et l'artiste ne manque pas d'y faire honneur. le lecteur sourit en voyant que les 3 membres de la Garde Impériale ont fait un peu de dégâts dans le salon du fait de leur corpulence. Il découvre un hangar immense dont il n'aurait pas soupçonné l'existence dans l'école de Westchester, avec un vaisseau spatial dont il identifie tout de suite la forme s'il est familier des X-Men. Il sourit à nouveau en voyant ce même vaisseau spatial mettre le grappin sur celui de la garde Impériale en plein espace. La mise à mort de Susan Richards est soudaine à souhait et le regard de Namor en dit long sur la souffrance qu'il éprouve à avoir ainsi abrégé celle de Susan Richards. Il observe l'effet de claustrophobie générée par les parois de verre semi-réfléchissantes des bureaux de Da Costa International. Il admire l'arrivée pleine de panache de Sunspot en terre sauvage. Il est impressionné par la transformation de Starbrand, ou son évolution. Il se sent projeté dans une autre dimension alors que Shang-Chi évolue dans un espace blanc tapissé de quelques fleurs mauves et gris souris, donnant l'impression de se défaire en fractales.

L'artiste utilise des cases de la largeur de la page à plus de 50% pour renforcer l'impression de grand spectacle. Il ne lésine pas sur les plongées et les contreplongées pour donner plus d'emphase aux mouvements et aux coups portés. le lecteur ressent le souffle épique provenant d'une destruction imminente d'une ampleur planétaire et même galactique. Il n'y que deux personnages pour lesquels il n'arrive pas à se montrer complètement convaincant. Namor a un visage juvénile ce qui lui ôte sa prestance régalienne, en diminuant également l'impact dramatique de ses tourments intérieurs. Thanos est massif à souhait, mais le lecteur ne sait pas pour quelle raison il montre les dents dans chaque case, une attitude qui lui fait perdre son recul et l'impression qu'il donne de maîtriser tous les événements. Grâce à cette narration visuelle dynamique et spectaculaire, le lecteur se plonge de bon coeur dans ces épisodes qui donnent la sensation de sauter du coq à l'âne. Au moins les deux premiers épisodes permettent de mener à son terme l'intrigue secondaire sur la relation entre Izzy Kane et Sam Guthrie, même si le lecteur en ressort avec une impression de trop peu. de même, les épisodes suivants apportent de la consistance au développement de Roberto da Costa qui continue à prendre de l'envergure. Il a donc décidé de réaliser une OPA sur l'AIM (Advanced Idea Mechanics) qu'il mène à son terme. le lecteur sourit en voyant la confiance en lui dont il fait preuve, et sa certitude de pouvoir sortir Odinson de son marasme.

Pour les autres fils narratifs qui courent le long de ces 5 épisodes, le ressenti s'avère moins satisfaisant. Dès le début, le lecteur avait conscience qu'il s'agit d'une série dérivée des deux principales Avengers et New Avengers écrites par Jonathan Hickman. Néanmoins Avengers World restait plutôt indépendante, avec sa propre intrigue focalisée sur l'AIM, Morgan le Fay et Gorgon. Avec ces épisodes, il ressent que le scénariste doit se charger de quelques scènes secondaires à l'intrigue de Jonathan Hickman. Mais il se rend vite compte que l'intervention de la Cabale ne prend pas, car trop dépendante des séries principales contenues dans les autres séries. de même le conflit qu'affronte Starbrand n'a aucune répercussion pour les membres de l'équipe restés sur Terre, et le lecteur n'est pas assez investi dans ce personnage très récent dans cette incarnation. L'intervention de Terrax sort du chapeau le temps d'une page, totalement déconnectée du reste. L'épisode consacré à Shang-Chi est intéressant pour lui-même, mais donne également l'impression de sortir de nulle part, sans aucune répercussion ou lien logique avec le reste. le retour à la Terre Sauvage est trop bref, et à nouveau sans réelle incidence ou conclusion satisfaisante.

Frank Barbiere fait ce qu'il peut pour essayer de maintenir une forme de ligne directrice dans ces épisodes et de cohésion, mais il doit faire avec des impératifs éditoriaux qui le contraignent à amalgamer de nombreux éléments hétéroclites, l'empêchant de consacrer la place nécessaire à faire exister ses personnages et donner du sens aux enjeux. de son côté, Marco Chechetto a atteint un bon niveau de narration visuelle avec un sens impressionnant du spectacle.
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Vidéo de Frank J. Barbiere
Comics cités :
Ghost, tome 1 - Kelly Sue DeConnick et Phil Noto Black Market - Frank J Barbiere et Victor Santos Sex Criminals, tome 2 - Matt Fraction et Chip Zdarsky ____________________________________________________________________
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