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Citation de Moglug


Merano, 15 juin 1920, mardi

Mardi
Ce matin tôt j'ai de nouveau rêvé de toi. Nous étions assis l'un à côté de l'autre et tu me repoussais, pas méchamment, aimablement. J'étais très malheureux. Pas d'être repoussé, mais à cause de moi, qui te traitais comme n'importe quelle femme muette et n'entendais pas la voix qui sortait de toi et me parlait précisément à moi. A moins peut-être que je l'aie bien entendue, mais je n'ai pas pu lui répondre. Je m'en allais plus desespéré que dans le premier rêve.
Il me revient à l'esprit ce que j'ai lu un jour chez quelqu'un : « Ma bien-aimée est une colonne de feu, qui parcourt la terre. En ce moment, elle me tient enlacé. Elle ne conduit pas ceux qu'elle enlace, mais ceux qui la voient. »

Ton
(Voilà que je perds même le nom, il s'est raccourci de plus en plus et maintenant il est devenu : ton )
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