Les optimistes répètent volontiers que la nuit n’est jamais si sombre qu’à l’approche de l’aurore. Cette gracieuse métaphore tendrait à persuader les désespérés qu’une chance apparaît souvent quand tout va au plus mal. Ce n’est pas faux, mais il convient de se méfier : les dernières chances peuvent être à double fond. Le destin est farceur et la planche de salut qu’il tend au naufragé est souvent pourrie.