Déjà à cette époque-là, Hervé était fasciné par la mort. personne ne savait encore qu'il en ferait l'un des thèmes obsessionnels de son écriture. Lui-même le savait-il ? Il en jouait comme d'un concept provoquant qu'il n'épargnait à personne, comme s'il avait trouvé le thème qui permettait de repousser chaque interlocuteur, chaque lecteur dans ses retranchements les plus profonds et les plus obscurs, de sonder la résistance de chacun.
Il le disait, il l'écrivait.
Écrivait-il ce qu'il disait ou disait-il ce qu'il écrivait ? personne n'a jamais vraiment eu la réponse.