Ce ne sont plus les rituels des prêtres, mais la moralité de l'individu, sa foi et sa propre discipline de vie qui le mènent désormais au salut. Il ne s'agit plus de « faire le sacré » (selon l'étymologie latine du mot « sacrifice »), mais de le vivre : chaque individu peut et doit créer son propre « dialogue » avec l'absolu ou la divinité de son choix. Cela passe par la connaissance et le respect des lois divines ou de l'univers, par un perfectionnement spirituel.
( À propos de l’âge axial de Karl Jaspers)