[Au Grépon, dans la fissure Mummery]
Il y a réellement très peu de prises pour les mains, et rien du tout pour les pieds ; le grimpeur avance en se fiant dévotement à la Providence, à laquelle suppléent parfois, il est vrai, quelques pierres folles, coincées dans la fissure et plus ou moins douteuses ou branlantes. Au-dessus, le besoin de la confiance en la Providence est remplacé, sur la droite, par une saillie excellente, mais où le grimpeur haletant et à bout de souffle trouve encore difficile de hisser son poids.
(Cité dans : Guide technique et Historique de l'alpinisme, de Jean-Paul Walch)
《 Ceux qui sont si complètement maîtres d'eux qu'ils peuvent rire et s'amuser sur les arêtes elles-mêmes, libres qu'ils sont de la contrainte de la corde comme de la peur du danger, ceux-là sont beaucoup plus capable d'apprécier les gloires des "monts éternels" que ceux qui ne peuvent bouger qu'avec une crainte constante pour leur précieuse vie, au milieu des bavardages sans fin et de l'âcre fumée du tabac de leurs guides jamais lavés.》