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4.58/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 13/02/1970
Biographie :

Parisienne pendant plus de vingt ans, Frédérique Jansois (un pseudonyme) vit aujourd’hui au bord du lac Tahoe, en Californie.

Diplômée en lettres et en droit, passionnée d'histoire et de littérature, elle dirige une petite entreprise et voue à l’écriture le temps qu'elle ne consacre pas à son travail ou à sa famille.

"Pauline Benedict", son premier roman, a paru en 2017 sur Amazon.

son blog : http://frederiquejansois.blogspot.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/ecritureetcompagnie/

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
J’éprouvai un étrange sentiment de libération et à partir de ce moment, mon quotidien ne me sembla plus aussi lourd à vivre. Curieusement, ce changement s’exprima aussi physiquement : du jour au lendemain, je constatai que mes yeux s'étaient éclaircis et étaient passés du marron foncé au mordoré. De façon générale, je considérai avec étonnement le fait de ne plus souffrir de mélancolie : celle-ci avait été depuis toujours et jusqu’alors ma puissante compagne. Je ressentis aussi une vague honte, comme si je trahissais ce que je croyais être jusque-là ma vraie personnalité.
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En fréquentant Léone, elle avait appris l’art de la manipulation. Elle s’en servit pour se faire adorer. Elle prit cette idolâtrie pour de l’amour et se sentit presque satisfaite. Son règne commençait, il ne s’arrêterait qu’avec sa mort. Toute abdication était exclue, toute opposition serait matée. Ceux qui ne se laisseraient pas envoûter par son charme habilement déployé et ne lui prêteraient pas allégeance seraient voués à subir non seulement sa haine, mais aussi le mépris de sa cour. Berthe avait en effet su s’entourer d’amies fidèles et de soupirants totalement dévoués.
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J'y rencontrais quelquefois d'anciens camarades avec lesquels je prenais plaisir à parler quelques instants, mais la nécessité d'assurer ma subsistance m'empêchait d'accepter les invitations qui auraient pu me faire sortir de ma solitude. En réalité, j'appréciais celle-ci, car elle était la condition de ma liberté, même si l'absence d'amour à donner et à recevoir me la rendait quelquefois amère et pesante. De toute façon, essayais-je alors de me convaincre, je n’aurais pas le temps d’entretenir une relation amoureuse.
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Au fond de l’enfant grondait déjà une colère immense. Cette rage, à présent exacerbée par la mort de la seule personne affectueuse envers elle, altéra profondément la personnalité de Berthe. Son père l’avait trahie, l’avait laissée seule. Mais elle allait se battre avec fureur pour être aimée et arriver à ne plus se sentir aussi seule et apeurée. En attendant, comme Léone le lui avait bien fait comprendre, elle devait ravaler son immense chagrin et acquérir la force nécessaire à la réalisation de ce dessein.
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Je supportais ma souffrance quotidienne avec peut-être plus de ténacité que si je me souvenais avoir un jour connu autre chose. Si elle alimentait le sadisme de Berthe, mon obstination me permit aussi d’obtenir d’elle qu’elle me laissât poursuivre des études. En dépit de toutes les brimades, ou peut-être à cause d’elles, je travaillais dur pour pouvoir un jour avancer, me sauver, être libre. Berthe, heureusement, vit le profit qu’elle pouvait tirer de mon envie d’apprendre.
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C’était une jeune fille aux courbes douces, aux jambes fines et aux grands yeux noirs, suffisamment effacée pour ne pas faire de l’ombre à Berthe. L’amour l’avait rendue soumise et triste, et ces deux traits agaçaient terriblement Jacques. Pourtant, je supposais qu’il n’aurait pas hésité à battre une femme qui lui aurait tenu tête, à moins d’en être fou amoureux— éventualité en l’occurrence très difficile à concevoir.
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Nous autres ne pouvons pas nous permettre de pleurer chaque fois que nous sommes dans le malheur. Nous passerions notre vie à sangloter et nous n’en serions pas plus aimables. Les larmes sont pour les faibles et ceux-là ne méritent que du mépris. Est-ce que j’ai pleuré, moi, quand ta mère est morte, et que tu m’es restée sur les bras ? Et pourtant, j’en avais envie.
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Comme d’habitude, si les larmes m’étaient montées aux yeux au moment de ma punition, par fierté, je les avais retenues jusqu’à ce que je me trouve à l’abri de mon lit. Là, mes sanglots, que j’avais essayés d’étouffer pour ne pas réveiller mon frère, s’étaient progressivement apaisés. L’entrée et la remarque de ma grand-mère firent à nouveau jaillir mes pleurs.
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Se dévouer à ses patients et à leurs familles constituait pour elle un moyen satisfaisant de les tenir en son pouvoir, en suscitant leur admiration et leur reconnaissance.
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Natacha était un astre que j'adorais, mais comme les astres, elle se suffisait à elle-même et c'est peut-être à cause de cela qu'elle est morte.
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