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Citation de Laumness


Aurais-je les mots pour te louer
Lorsque d’un pas étouffé
Presque inaudible vint le printemps
Et sur les climats florissants
De tes regards doux et ardents
Tu restes afin d’enlacer,
– enfants du soleil – tes enfants,
Eux que l’hiver sombre et voilé,
De neige et de glace couvrait tout entier
Et qu’avec de tendres mots aimants
Leur mère venait de réveiller.
Bientôt de toutes parts fleurissent
Sur les sommets dans les prairies
Le perce-neige et le narcisse
Parmi l’herbe verte jaillit
La violette et chaque matinée
Révèle une fleurette en sûreté.
Tous se sentent tellement heureux
Dans la céleste stimulation
Contemplent leur mère heureux
Dans l’humilité et la résignation
Toujours plus torride toujours plus chaud
Le soleil les mire d’en haut
Et la prairie ne s’appauvrit guère
Car dans une nouvelle explosion colorée
Des tulipes montent à la lumière
Les roses aussi sont réveillées
Frivoles tout autour les cajolent déjà
Les papillons. – Vraiment on ne peut pas
Se représenter rien de plus ravissant
Que la sainte vie du printemps
Et plonger tout entier en lui
Voici le bonheur, et voici la vie.

1859
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