Au début de ma maladie, je me disais, à chaque nouvelle grosseur et à l’apparition de chaque nouvelle douleur : pourvu que ce ne soit pas de nouveau un signe de cancer ! Aujourd’hui, je peux compter sans peine une demi-douzaine d’endroits de mon corps où l’on peut voir et sentir, par exemple comment l’os est disloqué et se décompose ; dans ces conditions, je n’ai plus à craindre que cela puisse être le cancer ; je sais que c’est le cancer.