J’expire lentement et, conscient de ma température corporelle qui augmente encore, j’examine les abords du regard. Mes doigts retiennent encore la tension du contact avec un corps étranger, les traces de l’excitation liée à l’intrusion dans l’espace d’autrui. La sueur perle sur ma nuque. Je sors mon téléphone portable et me mets en marche en faisant semblant d’envoyer un texto.