Ceux qui, à l'heure actuelle, dénoncent avec le plus d'âpreté les taux auxquels parviennent les prélèvements fiscaux, ont tendance à oublier que les bouleversements violents connus par d'autres pays n'auraient pu être écartés sans l'utilisation de ces impôts progressifs sur le revenu et la fortune apparus à la fin du XIXe siècle. Ils oublient que les tarifs fortement accentués qu'ils subissent sont la contrepartie de la tranquillité relative dont ils bénéficient.