Gabriel Schoettel

Biographie :

Né le 8 Mars 1949 à Strasbourg, Gabriel Schoettel est fils unique d’une famille ouvrière (Pourquoi devrait-on obligatoirement être modeste quand on est pauvre ?) Ses études secondaires le mènent au lycée Kléber de Strasbourg, ses études universitaires à la Faculté des Lettres de Strasbourg. Il y fait un mémoire de maîtrise sur Le monde imaginaire d’Alain-Fournier, dans lequel il étudie la transformation de quelques images fondamentales en une structuration romanesque, thème qui le fascine encore aujourd’hui dans son propre travail de romancier. Après avoir été maître-auxiliaire, il obtient son CAPES de Lettres Modernes en 1973. Il enseigne depuis 1975 au collège de Marlenheim, Il est promu Agrégé de Lettres Modernes en 2004.

Retraité depuis 2012, il participe à l'association Lire et faire lire, et à ce titre lit tous les lundis des histoires aux élèves de l'école maternelle. Il fait également partie du comité de rédaction du bimestriel Ensemble (magazine des églises protestantes de la région de Strasbourg)

Persuadé que l’enseignement doit dépasser l’espace clos de la salle de classe, il a créé dans son collège l’option Langue et Culture régionales, il y a plus de vingt ans. Il est d’ailleurs devenu responsable académique, au rectorat, de cette option qui accueille de plus en plus d’élèves. Passionné de théâtre, il anime pendant dix ans un atelier de pratiques artistiques au collège, et il écrit, depuis douze ans, les pièces qui sont jouées aux Nuits théâtrales de Marlenheim, où il habite. Heureux père de trois fils, c’est là aussi qu’il s’occupe de différentes activités culturelles( Bibliothèque Municipale, Cercle d’Histoire, Salon de l’Alsatique, Nuits théâtrales).

Secrétaire Général de la Société des Ecrivains d’Alsace et de Lorraine de 1995 à 2001, puis Vice-Président depuis, il est Président du Jury de l’Alsatique du salon de Marlenheim , membre de l’Académie d’Alsace.

En tant qu’écrivain, il fait des interventions dans des classes de lycée et de collège depuis dix ans pour présenter le « métier » d’écrivain, pour animer des « nuits de l’écriture » ou des ateliers d’écriture. Il pense aussi qu’il est du devoir de l’écrivain de faire entendre sa voix, lors de débats, de rencontres, de conférences, parce qu’il peut être la voix de ceux qui ne prennent jamais la parole.

Loin de tout régionalisme réducteur, contre le consensus mou et le politiquement correct, il essaie d’explorer les aspect