Gabriele Parma

- Morts ou vifs ?
- Vifs si possible, morts si nécessaire.

On ne se venge pas d’une foule, comme on ne se venge pas d’une tempête.

Peu importe l’éclat de la cour, la puissance n’est pas dans l’éclat.

Les soldats ne font jamais bon ménage avec les marchands.

Ce qu’on ne peut vaincre, il faut s’en accommoder.

Une erreur est pardonnable, mais l'obstination dans l'erreur est un péché.

La fortune aide les intrépides et abandonne les couards.

- Votre tableau est magnifique, Lorenzo.
- J’avais un bon modèle.

Le peuple reste le peuple.

Que vaut la parole d’un Borgia ?

Ce qu’un pape donne, un autre peut le reprendre.

- La rébellion aurait dû être écrasée à ses premières heures. En coupant quelques têtes, sans doute, mais surtout en s'attaquant à la véritable cause.
- Autrement dit ?
- Tu le sais très bien. Les taxes sont trop élevées.
- Qui décide si les taxes sont élevées ou basses ? Les paysans ?
- La faim.

On l’appelle le Jeu des Cinq et malheur à celui qui veut y jouer sans en connaître les règles.

Le seigneur entend toutes ses brebis, mais à elles d'agir dans le bon sens. Aide-toi et le ciel t'aidera.

Certes, le combat est un mal nécessaire, mais il ne permet en aucun cas de conquérir les cœurs d'un peuple. La victoire finale appartient à celui qui réussit à imposer la paix. Pour cela, il est essentiel de rassembler tous les partis autour de soi. Et ce n'est pas en transperçant des corps ou en tranchant des têtes que l'on atteint ce but !